Alors que l'UEFA devrait mettre fin au fair-play financier, cela ne devrait toutefois pas inciter le PSG à flamber sur le mercato.
Vivement critiqué depuis sa mise en place, le fair-play financier vit peut-être ses dernières heures. En effet, la Gazzetta dello Sport assurait mercredi que l'UEFA réfléchissait à mettre fin au FPF dont les règles ne correspondent plus à la situation économique aggravée par la crise sanitaire liée au COVID-19. Par conséquent, on pourrait imaginer que des clubs comme le PSG se remettront à flamber sur le marché. Toutefois, selon les informations du Parisien, ce n'est pas dans les plans du Qatar. Et Thierry Granturco, avocat spécialiste du droit du sport, explique la situation.
«Les Parisiens doivent avancer résolument mais raisonnablement»
« Les Parisiens scieraient la branche sur laquelle ils sont assis. Aujourd’hui, si on a encore un minimum d’intérêt pour la Ligue des champions, c’est parce qu’ils sont 16 en lice pour l’emporter. Il faut faire très attention à ça. Il ne faudrait pas qu’ils se retrouvent à 2 ou 3 comme c’est le cas dans certains championnats. Parce que ce qui fait l’intérêt c’est l’incertitude. Si vous tuez l’incertitude, vous tuez le produit. Je crois en l’intelligence de ces dirigeants de se dire : oui on veut être parmi les plus forts mais, non, on ne va pas tuer la concurrence et l’incertitude (...) Il y a des aspects politiques qui font que, comme City, les Parisiens doivent avancer résolument mais raisonnablement. Il ne faut pas que ça se voie trop en fait. Il faut donner l’impression que la montée en puissance est quasi naturelle plutôt qu’imposée de Doha », assure-t-il dans les colonnes du Parisien.