Passé par le PSG entre 2011 et 2018, Javier Pastore a gardé un souvenir marquant de son passage au sein du projet QSI entre les Clasicos contre l’OM ou encore Zlatan Ibrahimovic. Et le meneur de jeu argentin, aujourd’hui à Elche, ne semble pas contre un retour à Paris…
Première grande recrue du PSG version QSI à l’été 2011 et alors que le club de la capitale entrait dans une toute nouvelle dimension, Javier Pastore avait été attiré pour 42M€ en provenance de Palerme. Le meneur de jeu argentin, dans un large entretien accordé ce vendredi au Parisien, se rappelle d’ailleurs une anecdote qui concerne l’OM au moment de sa signature au PSG : « Dès mon arrivée, j’ai senti que c’était un match particulier. Toute la semaine les supporteurs te faisaient sentir cette bonne pression de le gagner. L’ambiance dans les stades était top, similaire à ce que l’on peut connaître en Italie ou en Argentine. Ces clasicos ont toujours été jolis à jouer », confie Pastore, qui avait finalement quitté le PSG en 2018 pour rallier l’AS Rome.
« Ibrahimovic a beaucoup fait la différence »
Au cours de ces sept années passées au PSG, Javier Pastore a vu défiler un certain nombre de stars comme Thiago Silva, Edinson Cavani, Neymar ou encore Kylian Mbappé, mais le meneur de jeu argentin garde surtout un souvenir marquant de Zlatan Ibrahimovic : « Ah ! Zlatan a quand même beaucoup fait la différence. C’était un joueur, dans les matchs importants, qui faisait sentir sa présence. Il transmettait cette force, son caractère. Il savait que le match contre l’OM était important. Les coups qu’il donnait sur les terrains face à Marseille n’étaient pas les mêmes que face aux autres adversaires ! Il voulait montrer que personne n’était plus fort que lui », confie Pastore, qui semble avoir un gros regret sur toutes ces confrontations disputées face à l’OM.
Pastore pas contre un retour…
En effet, en 11 clasicos disputés sous le maillot du PSG, il n’a jamais trouvé le chemin des filets contre l’OM. Et à ce titre, JavierPastore a fait passer un message à son ancienne direction en se montrant favorable à une dernière pige au PSG pour briser cette malédiction : « C’est dommage, mais ce n’est pas une chose après laquelle je courais. Je n’ai jamais joué pour marquer des buts, j’aimais surtout bien faire jouer mes copains, donner des passes décisives. C’est vrai que ça doit être quelque chose de joli de marquer dans un clasico… Mais bon ce n’est pas fini encore, on ne sait jamais (rires) », lâche Pastore, non sans humour. Le message est quand même passé…