Sous la menace du fair-play financier, notamment à cause de ses contrats qatariens, le PSG pourrait prochainement être totalement indépendant, et donc éloigner la menace de l'UEFA.
Depuis l'arrivée de Qatar Sports Investments à la tête du club en 2011, le Paris Saint-Germain est entré dans une nouvelle dimension. D'un point de vue sportif, le club de la capitale a accumulé les titres sur la scène nationale et rêve toujours de la Ligue des Champions. Mais surtout sur le plan marketing que se situe la principale réussite du Qatar. En moins de dix ans, le PSG est devenu une marque internationale valorisée à 1,09 milliard de dollars, soit près de 977M€, selon le magazine économique américain Forbes. Cela représente une croissance de +992% depuis 2011. Une grande réussite pour les dirigeants parisiens qui pourraient même prochainement être totalement indépendant des sponsors qatariens comme l'explique Christophe Lepetit, responsable des études économiques du Centre de droit et d’économie du sport de Limoges (CDES). Une très bonne nouvelle face au fair-play financier.
«Très prochainement, le PSG ne sera plus dépendant de ses sponsors qatariens»
« On est passé d’un club qui ne valait plus grand-chose, avec des problèmes de supporters et peu de joueurs au portefeuille, à une marque de sport internationale. Au départ, le PSG a eu besoin des financements de son actionnaire. La puissance financière du Qatar a permis d’amorcer la pompe. Aujourd’hui, on se rend compte que très progressivement mais très prochainement, le PSG ne sera plus dépendant de ses sponsors qatariens. […] Potentiellement, les Qatariens disposent d’un club qui vaut beaucoup plus que le montant déboursé pour l’acheter. Pour un entrepreneur, il serait tentant de vendre, au vu d’une valorisation proche de son sommet. Pas pour un état qui n’a pas nécessairement besoin d’argent », assure-t-il dans les colonnes du Parisien.