Licencié par l'Olympique de Marseille durant le mois d'août 2019, Adil Rami révèle qu'André Villas-Boas n'a rien pu faire et que le seul responsable n'est autre que Jacques-Henri Eyraud.
Arrivé à l'Olympique de Marseille à l'occasion du premier mercato estival de l'ère McCourt en 2017, Adil Rami a réalisé une première saison très aboutie ponctuée par une finale de Ligue Europa perdue face à l'Atlético de Madrid, mais également par un titre de Champion du monde avec l'équipe de France. La saison suivante a été plus délicate d'un point de vue sportif mais également extra-sportif puisqu'il a été licencié le 12 août 2019 pour faute grave suite à sa participation à Fort Boyard lors d'un des ses jours libres. Une situation qu'il n'a toujours pas digérée puisqu'il juge son licenciement comme injustifié. De nouveau invité à commenter le choix de la direction de l'OM, Adil Rami assure qu'André Villas-Boas, nommé sur le banc phocéen quelques semaines plus tôt, n'est absolument pas responsable de son licenciement.
«Le coach n'a pas eu son mot à dire»
« Comme je le dis depuis le début, on a l'impression que mon combat est contre l'OM, le staff, etc... Mais pas du tout ! Je n'ai pas de problème avec l'OM, mais juste avec une personne... Le coach n'a pas eu son mot à dire, il n'était même pas au courant. En tout cas, je le supporte à distance. Je l'aime beaucoup. Au Portugal, il suscite un énorme respect. Il est vu comme quelqu'un de rigoureux, sérieux et très intelligent », lance le défenseur central, qui a signé à Boavista cet été, dans les colonnes de La Provence. Autrement dit, Jacques-Henri Eyraud est visiblement le seul responsable de cette situation.