Didier Drogba fait partie des attaquants les plus en vus du début du XIème siècle et en grande partie en raison de ses performances XXL à Chelsea. Néanmoins, avant les Blues, Drogba évoluait à l’OM, club qu’il ne souhaitait pas quitter à l’été 2004. Mais l’Olympique de Marseille ne lui a pas donné le choix comme il l’a confié en octobre dernier.
De grands attaquants se sont succédés du côté de l’OM. Bien avant Pierre-EmerickAubameyang, AlexisSanchez, MarioBalotelli ou encore MamadouNiang, l’Olympique de Marseille disposait en ses rangs d’un certain Didier Drogba. Certes, Drogba n’a effectué qu’une seule saison à Marseille avant de s’envoler à Chelsea où il a absolument tout gagné. Néanmoins, cela a suffi pour entrer dans les coeurs des supporters de l’Olympique de Marseille.
«J'ai tout donné»
« C'est comme si tu avais donné à un supporter de l'OM, des South Winners ou de Jean Bouin, un maillot marseillais et tu lui dis : tiens, tu vas jouer pour l'OM pendant un an. Il va tout donner, tout. Moi, c'était pareil. J'ai tout donné ». Voici le message que confiait DidierDrogba pour Zack Nani en Roue Libre en octobre dernier. DidierDrogba a fait peut-être un trop peu d’effet à son goût à l’OM. Si bien que l’OM n’ait pas eu d’autre choix à l’été 2004 d’accepter une grosse offre de Chelsea sous l’impulsion de JoséMourinho, tout juste sacré champion d’Europe avec Porto.
«J'appelle mon agent et je dis que je ne veux pas partir, que je ne comprends pas»
Toujours lors du live Twitch de ZackNani, Didier Drogba a raconté le processus de son transfert à Chelsea, qu’il ne souhaitait absolument pas. Le souhait initial de l’Ivoirien était de continuer dans son club de coeur à l’OM, sans succès. « Au départ je ne suis pas au courant qu'il y a un intérêt de Chelsea. C'est après Cameroun-Côte d'Ivoire, un match éliminatoire pour la Coupe du Monde, que Pape Diouf m'appelle, me demande de le rejoindre dans sa chambre et me dit : "les Russes là, ils m'embêtent un peu. Ils ont fait une offre et le présent Dreyfus a accepté". J'étais parti aux USA, j'avais un décalage horaire dans la tête et je me pose 1000 questions. Je ne comprends pas. J'appelle Anigo, je dis que je ne veux pas partir. J'appelle mon agent et je dis que je ne veux pas partir, que je ne comprends pas. Quand je rentre, tout s'accélère, il y a la conférence de presse et le président de l'époque, Boucher, qui me dit qu'avec l'argent du transfert, ils vont pouvoir acheter plusieurs joueurs et que l'équipe ne sera plus dépendante de moi ».