Mercato - OM : Le clan Nkounkou livre les raisons de son départ !
La rédaction

Alors que l'OM a perdu deux jeunes talents cet été, le départ de Niels Nkounkou à Everton peut laisser des regrets à Marseille. L'agent du joueur revient sur le choix de rejoindre les Toffees.

L'observatoire du football CIES a récemment dévoilé les résultats de son étude sur les clubs formateurs. Au classement de la formation de joueurs actifs dans les cinq plus grands championnats, l'OL pointe à la deuxième place et le PSG est quatrième. L'OM est bien loin et ne fait même pas partie du top 10 français. Et ce n'est pas étonnant tant le club phocéen a du mal à lancer ses pépites. D'ailleurs, cet été l'OM a perdu deux éléments de son centre de formation. Sans contrat professionnel sur la Canebière, Isaac Lihadji a rejoint le LOSC, quand Niels Nkounkou a signé à Everton.

« Le seul regret que peut avoir l'OM, c'est de ne pas lui avoir donné de match »

Le jeune latéral gauche a d'ailleurs déjà joué en Premier League. Une seule apparition, mais toujours une de plus qu'à l'OM. Niels Nkounkou a même été titularisé lors des trois rencontres de Coupe de la Ligue anglaise, avec le luxe de réaliser une passe décisive contre Fleetwood. Yvan Le Mée, son agent, est revenu sur les motivations de ce départ. «  C’est toujours le club formateur qui a la main. Tu as la possibilité de bloquer un joueur contractuellement. Après, tu peux aussi t’en aller malgré la proposition de contrat. C’est ce qu’on a fait. On ne peut pas reprocher à l’OM de ne pas avoir proposé un contrat à Niels. Le contrat a été proposé. Ce qu’on a reproché au club, ce n’était même pas l’aspect économique, c’est juste qu’il n’y avait pas de programmation sportive. C’était le brouillard absolu comme c’est le cas depuis un moment à l’OM. On avait la possibilité d’aller à la Juventus, c’était pour faire le numéro 3 avec l’équipe 2, mais ça nous intéressait pas. Le seul regret que peut avoir l’OM, c’est de ne pas lui avoir donné 1 match, 2 matches… », a expliqué l'agent du défenseur de 20 ans au Phocéen. Un choix sportif plutôt que financier.

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