En manque de temps de jeu à Manchester United, Éric Bailly a fait son arrivée à l’OM au cours du mercato estival, mais le défenseur n’a pas oublié ses derniers mois compliqués du côté d’Old Trafford, justifiés selon lui par sa nationalité. Interrogé sur le sujet, Erik ten Hag, désormais à la tête des Red Devils, lui a répondu.
Désireux de se renforcer en défense, l’OM a mis la main sur plusieurs joueurs au cours du dernier mercato estival, à l'instar d'ÉricBailly. Le défenseur de 28 ans disposait d’un temps de jeu famélique à ManchesterUnited, l’incitant à plier bagage, mais celui-ci n’a pas oublié ces longs mois de galère chez les Red Devils.
« Le club devrait arrêter de favoriser les joueurs anglais et donner sa chance à tout le monde »
Interrogé par The Times, Éric Bailly n’a pas hésité à lâcher un tacle à son ancien club pour revenir sur son manque de temps de jeu. « Le club devrait arrêter de favoriser les joueurs anglais et donner sa chance à tout le monde. Ils devraient encourager la compétition dans le vestiaire, et non pas seulement regarder ailleurs pour de la concurrence. J’ai toujours eu le sentiment que les joueurs nationaux avaient la priorité. Cela n’arrive pas à Chelsea, ou dans les autres grands clubs de Premier League. Certaines personnes prennent pour acquis le fait de démarrer, et cela affaiblit l’équipe », a lâché le nouveau joueur de l’OM.
Mercato - OM : Après son arrivée à l’OM, Bailly lâche un coup de gueule https://t.co/uKjeKq8AiD pic.twitter.com/DBvCnm2Wym
— le10sport (@le10sport) September 6, 2022
« Je n’étais pas en charge »
Alors qu’il vient d’arriver à ManchesterUnited, EriktenHag a été interrogé sur la déclaration d’Éric Bailly à la veille de faire son entrée en Ligue Europa. « Je n'ai rien à dire à ce sujet car c'était la saison dernière, je n'étais pas en charge, donc je ne connais pas la situation », a déclaré TenHag en conférence de presse, relayé par le MEN. Lorsqu'on lui a demandé si la nationalité aurait une incidence sur la composition de son équipe, le Néerlandais a été clair : « Pas pour moi. »