La saison dernière, dès le mois de novembre, suite à une défaite face à l’AJ Auxerre, Roberto De Zerbi avait évoqué la possibilité de faire ses valises. A peine arrivé à l’OM, l’Italien évoquait donc un départ. Mais était-il pour autant réellement proche de claquer la porte ? Connaissant bien De Zerbi, Salim Lamrani est revenu sur ce moment.
Jouer au Vélodrome n’a pas tout le temps était un avantage pour l'OM. La saison dernière, le club phocéen éprouvait les plus grandes difficultés à domicile. On avait pu le voir lors d'un match perdu face à l’AJ Auxerre (1-3). Un revers qui avait particulièrement agacé Roberto De Zerbi et c'est ainsi que l'entraîneur de l’OM, arrivé pourtant quelques mois plus tôt, avait balancé : « Je viens ici pour donner quelque chose, pour transmettre, je vis pour quelque chose qui transcende le football. Si c'est moi le problème, je dois partir. L'argent, je m'en fous ».
« Une façon d’assumer sa part de responsabilités »
Toujours entraîneur de l’OM, Roberto De Zerbi n’est donc pas parti. Mais était-il pour autant proche de claquer la porte ? Auteur d’un livre consacré à l’Italien et le connaissant donc très bien, Salim Lamrani a expliqué pour After FC : « Non, je n’y crois pas. C’était une façon d’assumer sa part de responsabilités. De Zerbi, c’est quelqu’un qui assume ses responsabilités, notamment face à l’adversité. Ce n’est pas quelqu’un qui va pointer du doigt tel ou tel joueur quand il y a des difficultés sur le terrain ».
« Il souffrait de ne pas pouvoir redonner au peuple »
« Il était profondément meurtri par le fait que les joueurs n’arrivaient pas à exprimer leur plein potentiel au Vélodrome. Il voyait la qualité de l’effectif à l’entraînement, il voyait que les joueurs avaient bien assimilés sa philosophie et il souffrait de ne pas pouvoir redonner au peuple du Vélodrome l’investissement », a-t-il ajouté sur Roberto De Zerbi.