Alors qu'il vient d'être nommé à la tête de l’Olympique de Marseille, Michel est déjà associé au Real Madrid.
« Je vais répondre comme à chaque fois qu’on me pose cette question car je le pense vraiment. On ne me croit jamais. Je ne vois pas plus loin que l’OM et y rester le plus longtemps possible. Je ne fais pas une fixation sur le banc du RealMadrid, je n’y songe même pas. Il y a quinze jours, j’étais malheureusement sur la plage. Et là, je suis devant vous pour donner une interview. Je ne l’imaginais pas. Le Real, c’est ma maison. Mais j’espère que l’OM le deviendra ! » a confié Michel à La Provence. Cependant, malgré la déclaration du nouvel entraineur de l’Olympique deMarseille, certains journalistes continuent de lier le futur de Michel à celui de la Casa Blanca.
« CE SERA UN CANDIDAT »
Pour LePhocéen, PabloPolo, journaliste pour Marca et spécialiste du RealMadrid, s’est exprimé au sujet de l’avenir de Michel, après l’Olympique deMarseille : « C'est vrai que Michel a des relations spéciales avec le RealMadrid. C'était très froid pendant un moment, on disait qu'il ne reviendrait jamais au club tant que FlorentinoPerez en serait le président. Mais dernièrement, les deux parties se sont rapprochées. L'an dernier, même si Michel n'était pas le premier nom pour entraîner le club, la rumeur est revenue. Et avec le temps, ça ne va qu'augmenter parce que c'est de plus en plus difficile pour le Real de trouver un coach. Pour l'instant il y a Benitez, qui n'a rien à voir avec Michel. Mais dans deux, trois ans, s'il réussit à Marseille, ce sera un candidat. »
« C’ÉTAIT UNE AUTRE ÉPOQUE »
Au cours de son entretien accordé au quotidien régional, Michel est aussi revenu sur la personnalité des entraineurs espagnols : « J’espère durer plus qu’eux ! Plus sérieusement, c’était une autre époque. Je respecte tous les entraîneurs mais aujourd’hui, le technicien espagnol est une référence en Europe. On a une bonne méthode. Elle a été influencée par divers horizons mais on a notre personnalité. De l’extérieur, on voit un style mais il y a un travail, une discipline. On accorde beaucoup d’importance à la construction du jeu mais aussi au relationnel. Avant, on voulait tous être des sergents ! Mais ça ne marche plus ça. »