Mercato - OM : « Ce serait plus difficile pour l’OM de vendre Ayew que Gignac »
La rédaction

Vincent Labrune veut alléger la masse salariale de l’Olympique de Marseille et plusieurs joueurs seraient susceptibles de quitter le club, dont André Ayew.

Sur le terrain l’Olympique de Marseille marche fort, mais en coulisses Vincent Labrune travaille toujours pour assurer la stabilité financière du club. Le président de l’OM souhaite en effet réduire la masse salariale pour garder un équilibre entre les dépenses et les bénéfices de l’écurie phocéenne. Plusieurs joueurs en fin de contrat de ne devraient donc pas être prolongés. C’est le cas d’André Ayew entre autres…

« AYEW ? QUELQUE CHOSE NE VA PAS… »

Formé à l’Olympique de Marseille, André Ayew est l’un des portes-étendards du club. Pourtant le milieu polyvalent est actuellement le deuxième plus gros salaire de l’OM derrière André-Pierre Gignac, et devrait quitter la Canebière d’ici l’été prochain vu que son contrat se termine en juin. Le club aimerait gagner de l’argent avec un possible transfert cet hiver, pourtant cela ne s’annonce pas facile… « Je pense que ce serait plus difficile pour l’OM de vendre Ayew que Gignac » a expliqué Christophe Hutteau, conseiller en marketing interviewé par l’Équipe. « Il est plus jeune, c’est un garçon pétri de qualités, mais médiatiquement, il y a un gros travail à faire pour le mettre en valeur. Aujourd’hui, ses prestations et sa régularité ne sont pas assez reconnues. Et puis, si lui veut partir, que l’OM veut le vendre comme ça a été le cas l’été dernier, mais qu’il ne trouve pas chaussure à son pied, c’est que quelque chose ne va pas ».

« AUJOURD’HUI IL VAUT ENTRE 7 ET 8M€ »

En dépit de l’intérêt de plusieurs clubs européens, comme Naples, il sera très compliqué pour André Ayew de trouver un point de chute à la fin de son aventure avec l’OM. Son statut de joueur africain est en effet un frein. « Les grands clubs réfléchissent de plus en plus à la disponibilité de leurs joueurs » a confié Christophe Hutteau. « Entre la CAN et les déplacements en Afrique qui sont fatigants et dangereux… Pour moi, aujourd’hui, il vaut entre 7 et 8 millions. Ça pourrait grimper entre 10 et 12 à condition de faire ce travail de valorisation… ».

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