Après trois années passées en Italie, Cristiano Ronaldo a décidé de quitter la Juventus pour retrouver l’Angleterre et Manchester United.
Plus le temps passe, plus on se rend compte que le départ de Cristiano Ronaldo n’a pas vraiment laissé que des déçus à la Juventus. S’il sera compliqué de remplacer un joueur qui a marqué 101 buts en 134 matchs et que le pari ne s’est pas vraiment révélé payant, les Bianconeri semblent tout de même sortir vainqueurs de ce deal avec Manchester United. Ce ne sont pas les 23M€ au total que la Juventus recevra au cours des prochaines années qui font sourire à Turin, mais surtout le départ d’un incroyable salaire devenu un véritable poids pour les caisses du club. Avec Cristiano Ronaldo, c'est un salaire de 31M€ net qui s’en va, soit un cout total de 86M€ par an pour un club dont les pertes ont quasiment triplé avec la crise sanitaire ! Pourtant, le quintuple Ballon d’Or désormais parti, La Vieille Dame continue à compter ses sous.
Le départ de Cristiano Ronaldo était vital, mais...
Ce dimanche, Il Corriere dello Sport explique que la Juventus a opéré une coupe drastique dans ses dépenses ces derniers mois, notamment en ce qui concerne la masse salariale de l’équipe première. En 2020, l’ensemble des salaires bianconeri s’élevait à près de 270M€ brut et désormais, on serait passé à près de 105M€ après le départ de Cristiano Ronaldo. Pour comparaison, il a fallu que la Juventus vende Gonzalo Higuain, Douglas Costa, Miralem Pjanic, Sami Khedira et Blaise Matuidi pour arriver à la même économie qu’avec le Ballon d’Or ! Un véritable exploit... qui ne serait toutefois pas suffisant.
Une limite salariale installée par la Juve ?
D’après les informations de Il Corriere dello Sport, la Juventus a l’intention d’installer une limite salariale à 10M€ net par an, hors bonus. Les plus gros salaires sont désormais Matthijs de Ligt à 8M€ hors bonus et Paulo Dybala, qui émarge à 7,3M€ par an. Or, ce dernier est en fin de contrat et pour prolonger, il réclamerait justement un salaire supérieur à 10M€ net par an. Ainsi, les dirigeants bianconeri devront convaincre Dybala de revoir à la baisse ses demandes et de se conformer aux nouveaux standards de la Juventus post Cristiano Ronaldo.