Mercato - ASSE : William Saliba revient sur l’énorme imbroglio autour de son avenir…
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Alors que William Saliba était prêté par Arsenal à l’ASSE jusqu’au 30 juin, les deux clubs n’ont pas réussi à se mettre d’accord pour que le joueur dispute la finale de Coupe de France ce vendredi. De quoi décevoir le défenseur central de 19 ans. 

Ce vendredi, l’ASSE affronte le PSG en finale de la Coupe de France. Une rencontre pour laquelle Claude Puel devra faire sans William Saliba. Prêté cette saison chez les Verts par Arsenal, qui l’avait acheté l’été dernier, le défenseur central aurait dû jouer cette rencontre si le coronavirus n’avait pas chamboulé le calendrier de la saison. En effet, le prêt de WilliamSaliba s’est terminé le 30 juin dernier et pour espérer voir le Français sur la pelouse du Stade de France, les Stéphanois ont essayé de négocier avec les Gunners. Toutefois, au terme de longues discussions et de nombreux rebondissements, un accord n’a pu être trouvé pour Saliba. Au grand dam du principal intéressé…

« J’ai été très déçu »

Dans un entretien accordé à L’Equipe, William Saliba est ainsi revenu sur le feuilleton qui l’empêche d’être avec l’ASSE pour cette finale de Coupe de France. Le joueur d’Arsenal a alors confié : « Pourquoi je souhaitais tant être au Stade de France ce vendredi ? Je ne pouvais pas rater ça. Comme je n'aurai pas la chance de la disputer, je veux au moins sentir cette finale de plus près, en supportant mon équipe au stade. Devant la télévision, ce n'est pas pareil. Cela me tenait à coeur d'être là, en espérant voir les Verts gagner. Ça me permettra aussi de dire au revoir à mes équipiers convenablement. Car je suis parti comme un voleur. Si je pensais jusqu’au bout pouvoir jouer ce match ? Oui. Ça aurait été ma 1re finale, pour ma deuxième année en pro. Si j'espère en jouer d'autres, on n'est jamais sûr de rien. De plus, ça aurait été mon dernier match avec mon club formateur. J'ai espéré, espéré. Vraiment. Même quand cela devenait impossible. Les deux clubs ont tout fait pour que je la joue. Mais ils n'ont pas trouvé d'accord. J'ai été très déçu ».

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