Mercato - ASSE : Cette révélation à 60M€ sur la vente de l'ASSE !
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Roland Romeyer et Bernard Caïazzo ont ouvert la porte à une prochaine vente de l'ASSE. Selon Pierre Rondeau, économiste du sport, le club stéphanois pourrait coûter 60M€

L’aventure touche à sa fin pour Bernard Caïazzo et Roland Romeyer, arrivés dans le Forez en 2004. Dans une lettre ouverte adressée au Progrès, les deux dirigeants de l’ASSE ont fait part de leur envie de se séparer du club stéphanois. Plusieurs investisseurs français et étrangers se seraient déjà manifestés. Selon les informations de L’Equipe, Romeyer et Caïazzo voudraient toucher 10M€ chacun, soit une opération globale à 20M€. Mais selon l’économiste du sport Pierre Rondeau, le prix de vente devrait se situer autour des 60M€.

« Un prix raisonnable serait autour de 60 millions d’euros »

« Sadran a cédé Toulouse en juillet dernier contre un chèque de 25 millions. Les actifs de l'ASSE étaient de 82 millions en 2018. On peut parfaitement monter à 90 millions auxquels il faudra défalquer un coefficient Covid. Un prix raisonnable serait autour de 60 millions d’euros. Le premier critère, c’est la méthode comptable ou l’on prend la valeur de l’actif et de la dette. La seconde, c’est la valeur immatérielle avec la réputation digitale, la base de fans, l’affluence au stade, le standing. Puis intervient la négociation finale entre un acheteur et un vendeur. Il y a bien sûr à prendre en compte l’effet Covid, la baisse des transactions au mercato, la chute des droits TV avec la faillite de Mediapro. Si les repreneurs de l'ASSE achètent 60 millions, ils devront apporter une réserve de 10 millions sur un compte bloqué à la demande de la DNCG, somme à laquelle il faut rajouter l’investissement sur le marché des transferts. On arrive donc vite à un ticket d’entrée par loin des 100 millions. Mais ça peut aussi être 50… ou 150 » a confié Pierre Rondeau dans un entretien accordé au Progrès.

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