Marcelino dézingue l’OM après son départ
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Sans avoir perdu le moindre match à la tête de l’OM en Ligue 1, Marcelino a connu un parcours éphémère en quittant son poste trois mois seulement après sa nomination, ébranlé par la réunion houleuse survenue entre des représentants d'associations de supporters et la direction. Décidé à régler ses comptes, le technicien espagnol n’est pas tendre au moment de revenir sur son départ.

Marcelino sort du silence et a décidé de régler ses comptes. Moins d’un mois après son départ de l’OM, lui qui avait été nommé durant l’été, le technicien espagnol s’est livré dans L’Equipe sur sa sortie mouvementée de la cité phocéenne survenue après une réunion explosive entre des représentants d'associations de supporters et la direction. Marcelino n’a pas digéré la fin de son aventure à l’OM et ne se montre pas tendre au moment d’y revenir.

« Ces événements déplorables démontrent que ce n'est pas un club aussi grand que ce qu'il voudrait être »

« Nous avions mis tout notre enthousiasme pour développer un projet super attractif, dans un grand club. En tout cas, on pensait que c'était un grand club dans tous les sens du terme, mais ces événements déplorables démontrent que ce n'est pas un club aussi grand que ce qu'il voudrait être. Certains supporters radicaux qui veulent influer en permanence sur les événements l'empêchent d'être un grand club », balance l’ancien technicien de l’OM.

« Je n'avais jamais vu cela de ma vie. Et je pense que je ne le verrai plus »

« J'ai fait vingt ans comme entraîneur, et presque vingt ans comme joueur professionnel auparavant, et je n'avais jamais vu cela de ma vie. Et je pense que je ne le verrai plus. En tout cas je l'espère vraiment. C'est une façon de procéder qui est très loin de ce que doit être la réalité, en 2023, dans un pays civilisé. Le football c'est de la passion, d'accord, mais il y a des limites », ajoute Marcelino, passé par le FC Séville, Villarreal ou encore le FC Valence.

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