Exit Igor Tudor, bienvenue Marcelino ! L'OM a signé son troisième entraîneur en trois ans et sa méthode semble cette fois-ci être diamétralement opposée à celle de Tudor ou Jorge Sampaoli. La méthode Marcelino, racontée par ceux qui l'ont côtoyé et qui le connaisse le mieux laisse entendre qu'une relation quasiment filiale pourrait naître entre lui et ses joueurs cette année.
Après quelques semaines de tractations, l'OM a signé son nouvel entraîneur, Marcelino. L'entraîneur espagnol, qui n'a jamais entraîné ou joué autre part qu'en Espagne débute un sacré pari en ayant accepté de venir à l'OM.
Une méthode filiale
Habitués à la rigueur d'Igor Tudor, les joueurs de l'OM devraient se croire un peu en vacances avec l'arrivée de Marcelino. L'Espagnol fait appel à des méthodes beaucoup plus souples que son prédécesseur et tient, comme il l'a expliqué en conférence de presse, à faire passer les relations humaines au premier plan. Ce discours paternaliste tranche totalement avec ce qui a été connu avant à l'OM.
OM : Une star est annoncée en attaque, coup XXL en vue ? https://t.co/liefmFPZdV pic.twitter.com/xa6KvY0QDE
— le10sport (@le10sport) July 15, 2023
«Les joueurs bossent vraiment avec lui»
Interrogé par L'Équipe, le recruteur Antonio Salamanca, qui a travaillé avec Marcelino à Valence lorsqu'il en était l'entraîneur. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il en garde un bon souvenir et il détaille sa façon de travailler : « Ce lien très fort est un avantage : il apporte de la fluidité, on l'a vu à Valence. Dans sa gestion, il a cette capacité à impliquer tout le monde, à avoir des joueurs constamment en éveil, à faire appel aux seconds rangs s'il en a besoin. Son premier adjoint, Ruben Uria, a un rôle clé : il fait le lien entre le staff technique et les joueurs. Le duo est complémentaire et ça se passe relativement bien avec le vestiaire. Marcelino dit sa façon de penser aux joueurs, mais de façon modérée et sans se mettre en porte-à-faux. Les joueurs bossent vraiment avec lui, ils savent qui ils ont en face et ils ont envie de lui rendre sur le terrain. On est sur une méthode plus soft que le basique "partir à la guerre", mais cela fonctionne. »