Le vestiaire de l’OM réclame la tête de Tudor, les révélations de Payet
Thibault Morlain

L’été dernier, l’OM a dû gérer en urgence le départ de Jorge Sampaoli. A quelques jours de la reprise de la saison, l’Argentin avait claqué la porte et c’est finalement vers Igor Tudor que Pablo Longoria s’est tourné. Mais le Croate n’a pas connu des débuts très faciles avec ses nouveaux joueurs. Au point que certains réclament son départ après seulement quelques semaines. Dimitri Payet est d’ailleurs revenu sur ces tensions à l’OM. 

Arrivé à l’OM pour remplacer Jorge Sampaoli, Igor Tudor a immédiatement fait preuve de fermeté avec son groupe. Un changement total de discours qui n’a pas plu au vestiaire olympien. De quoi alors créer de grosses tentions. Et Eric di Meco révélait récemment : « Je n’ai pas les noms, mais j’ai eu confirmation de sources sûres, on a mangé avec le président Longoria samedi midi, il m’a dit que deux joueurs avaient demandé sa tête en début de saison ». 

« On a découvert tout d'un coup quelqu'un de rude et brutal »

Que s’est-il alors passé durant la préparation pour que certains joueurs de l’OM réclament le départ d’Igor Tudor alors qu’il venait à peine d’arriver ? Dans un entretien accordé à France FootballDimitri Payet a expliqué : « On ne le connaissait pas. C'est vrai que sur les premières séances et, notamment, lors du stage en Angleterre fin juillet, on a découvert tout d'un coup quelqu'un de rude et brutal. Dans sa façon d'être, dans ses paroles. Il était autoritaire. C'était complètement différent évidemment de Jorge Sampaoli. On a été un peu choqués ». 

« C'est là que le groupe a été surpris »

« Après, chaque coach arrive avec de nouvelles idées, une nouvelle façon de jouer, mais ça ne doit pas enlever le côté humain. On peut parler tranquillement sans être tout le temps directif. C'est là que le groupe a été surpris car personne n'était habitué à ça. (...) Ce n'était pas de la défiance, plutôt une démarche de médiation, pour que chacun fasse un pas vers l'autre. Si certains comme moi sont montés au créneau, c'était pour le bien du groupe. Et je dis bien pour le bien de tout le monde, pas seulement pour trois ou quatre joueurs. On voulait alerter au-dessus pour que les choses redémarrent sur de bonnes bases. On ne peut pas commencer une saison si la moitié de l'équipe se frite avec l'entraîneur. Ce qui est arrivé avec Gerson devait arriver », a ajouté Payet

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