Au bout du suspense, Randal Kolo Muani a finalement rejoint le PSG. Le Français s'est engagé lors des derniers instants du mercato estival, et le transfert aurait très bien pu ne pas avoir lieu. Francfort a en effet grandement compliqué les négociations, en recherchant passivement un remplaçant à l'attaquant, et en faisant des fausses promesses. Selon Giovanni Castaldi, cela souligne le manque de classe du club allemand.
Les supporters parisiens sont passés par toutes les émotions vendredi. Pour le dernier jour du mercato, le PSG voulait absolument boucler l'arrivée de Randal Kolo Muani, cerise sur le gâteau du mercato du club de la capitale. L'opération semblait en bonne voie, jusqu'à ce que Francfort mette un terme aux négociations, n'ayant pas pu trouver un remplaçant à l'attaquant. Finalement les négociations ont repris, et dans les derniers instants du mercato, l'ancien Nantais s'est finalement engagé avec Paris jusqu'en 2028.
Giovanni Castaldi pointe le manque de classe de Francfort
Le transfert de Randal Kolo Muani a failli échouer à cause de Francfort. Initialement, le club allemand n'était pas disposé à laisser partir son buteur sans lui trouver un remplaçant. Et pourtant il lui avait fait la promesse d'accepter son départ en cas de grosse offre. Sur son compte X, Giovanni Castaldi - journaliste chez L'Equipe - a donné son avis sur ce dossier, et pour lui, Francfort a manqué de classe. « Ce n’est absolument pas comme si Francfort savait depuis février que RKM pouvait quitter le club cet été… Entre MU, le Bayern et Paris… Entre les fausses promesses et la passivité sur le dossier du remplaçant. Pas classe du tout l’Eintracht. »
PSG : Un coup de poker à 110M€ tenté ? https://t.co/MMXUgOvt2I pic.twitter.com/HaO3pgR6S1
— le10sport (@le10sport) September 2, 2023
Randal Kolo Muani a fait grève
Suite à son tweet, Giovanni Castaldi a été interrogé par son confrère journaliste, Hervé Penot, sur le fait que Randal Kolo Muani était sous contrat, et donc que Francfort n'avait pas d'obligation à le laisser partir. Selon Giovanni Castaldi, dans ce cas-là, il ne faut rien promettre. « Dans ce cas-là, tu ne promets rien. Ni au moment de la signature, ni en février, ni cet été. Effectivement, Francfort n’a pas l’obligation de respecter ses promesses. » Par la suite, Sébastien Tarrago a pris part au débat, et il a insinué que Giovanni Castaldi défendait le fait que RKM fasse grève pour faciliter son transfert. Une thèse que ce dernier a réfuté. « Je ne défends pas la grève. C’est un procédé que je n’apprécie pas. Mais, il y a écart entre le discours tenu au joueur et les faits. Tout le monde a joué la montre. Et je pense que tout le monde en ressort perdants. »