Une année après l’arrivée de Pau Lopez dans la cité phocéenne, l’OM s’est séparé de Steve Mandanda, les deux parties se mettant d’accord pour mettre fin à leur aventure commune. Un moyen pour le portier espagnol de s’imposer comme le titulaire indiscutable dans les cages marseillaises comme le souligne Jérôme Alonzo.
Comme au PSG, l’OM a fait parler la saison dernière en ayant dans ses rangs deux gardiens à la lutte pour une place de titulaire : Pau Lopez et Steve Mandanda. Le premier est arrivé en provenance de la Roma pour préparer la succession du champion du monde 2018, qui a finalement plié bagage durant l’intersaison. De quoi permettre à Pau Lopez de s’épanouir à l’OM, et devenir le titulaire indiscutable dans les cages.
« Le départ de Steve Mandanda lui a fait beaucoup de bien »
Dans un entretien publié sur le site de la Ligue 1, JérômeAlonzo estime que le départ de Mandanda était nécessaire pour laisser la place à Pau Lopez. « Le départ de Steve Mandanda lui a fait beaucoup de bien. Retirer tout le poids de la présence d’un tel monstre sacré à l’OM lui a visiblement permis d’être plus tranquille. Et il a beaucoup de qualités : il est très bon dans les un contre un, il prend des risques mesurés et il commence à venir s’imposer dans les airs. Ce qu’il ne faisait pas avant », estime l’ancien portier du PSG et de l’OM.
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— le10sport (@le10sport) February 23, 2023
« Je ne le voyais pas arriver à ce niveau »
JérômeAlonzo se montre ainsi sous le charme du numéro 16 de l’Olympique de Marseille : « Pour être honnête, Pau Lopez me surprend. Je ne le voyais pas arriver à ce niveau. Je trouve qu’il y a eu un vrai tournant lors du match aller contre le PSG, où je l’ai trouvé très bon, aussi bien dans son attitude que dans son jeu de gardien. Il a prouvé quelque chose. Je pense qu’il a compris qu’à l’OM un gardien ne pouvait pas être neutre, ni sur le terrain, ni dans le vestiaire, mais devait être un patron. A Marseille plus qu’ailleurs, le gardien est quelqu’un qui doit prendre beaucoup de place, comme le faisait Mandanda à ses grandes années. »