Le départ d’une star est acté, l’OM a bouclé un coup gagnant
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Une année après l’arrivée de Pau Lopez dans la cité phocéenne, l’OM s’est séparé de Steve Mandanda, les deux parties se mettant d’accord pour mettre fin à leur aventure commune. Un moyen pour le portier espagnol de s’imposer comme le titulaire indiscutable dans les cages marseillaises comme le souligne Jérôme Alonzo.

Comme au PSG, l’OM a fait parler la saison dernière en ayant dans ses rangs deux gardiens à la lutte pour une place de titulaire : Pau Lopez et Steve Mandanda. Le premier est arrivé en provenance de la Roma pour préparer la succession du champion du monde 2018, qui a finalement plié bagage durant l’intersaison. De quoi permettre à Pau Lopez de s’épanouir à l’OM, et devenir le titulaire indiscutable dans les cages.

« Le départ de Steve Mandanda lui a fait beaucoup de bien »

Dans un entretien publié sur le site de la Ligue 1, JérômeAlonzo estime que le départ de Mandanda était nécessaire pour laisser la place à Pau Lopez. « Le départ de Steve Mandanda lui a fait beaucoup de bien. Retirer tout le poids de la présence d’un tel monstre sacré à l’OM lui a visiblement permis d’être plus tranquille. Et il a beaucoup de qualités : il est très bon dans les un contre un, il prend des risques mesurés et il commence à venir s’imposer dans les airs. Ce qu’il ne faisait pas avant », estime l’ancien portier du PSG et de l’OM.

« Je ne le voyais pas arriver à ce niveau »

JérômeAlonzo se montre ainsi sous le charme du numéro 16 de l’Olympique de Marseille : « Pour être honnête, Pau Lopez me surprend. Je ne le voyais pas arriver à ce niveau. Je trouve qu’il y a eu un vrai tournant lors du match aller contre le PSG, où je l’ai trouvé très bon, aussi bien dans son attitude que dans son jeu de gardien. Il a prouvé quelque chose. Je pense qu’il a compris qu’à l’OM un gardien ne pouvait pas être neutre, ni sur le terrain, ni dans le vestiaire, mais devait être un patron. A Marseille plus qu’ailleurs, le gardien est quelqu’un qui doit prendre beaucoup de place, comme le faisait Mandanda à ses grandes années. » 

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