Lors du mercato hivernal, l’OM a offert quatre nouveaux joueurs à Roberto De Zerbi. Déjà approché l’été dernier, Ismaël Bennacer a enfin rejoint le club phocéen en prêt avec option d’achat. Un mouvement qui s’est décidé dans les derniers instants du mercato et qui a permis à Warren Bondo de rejoindre l’AC Milan pour remplacer l’Algérien.
Les destins d’Ismaël Bennacer et de l’OM ont bien fini par se croiser. Le milieu de terrain était déjà dans le viseur marseillais l’été dernier, mais le transfert n’avait pas pu aboutir faute de temps. Finalement, l’Algérien a débarqué au sein du club phocéen cet hiver, sous la forme d’un prêt avec option d’achat en provenance de l’AC Milan.
« J’apprends vers 14h que Bennacer veut partir à l’OM »
L’OM a cette fois eu de la chance, car le prêt d’Ismaël Bennacer s’est conclu dans les derniers instants du mercato. L’AC Milan a donc eu peu de temps pour remplacer l’Algérien et le choix milanais s’est porté sur Warren Bondo qui évoluait jusqu’alors à Monza. Le principal intéressé a expliqué à Foot Mercato comment son transfert c’était décidé et cela a été plutôt rapide. « On va dire que ça s’est fait en deux heures, c’est ça en plus (rires). Quand le mercato ouvre cet hiver, je compte rester à Monza. J’ai su qu’il y avait un intérêt de Milan, mais rien de concret. On m’a dit qu’ils ne recrutaient pas et à partir de là, je me suis donc dit “pas de problème, je ne bouge pas et je reste focus sur Monza”. Puis en sortant de mon entraînement, je vais un peu sur les réseaux sociaux pour suivre le mercato comme tout le monde, et j’apprends vers 14h que Bennacer veut partir à l’OM. »
Bondo a foncé
Lorsqu’Ismaël Bennacer s’est engagé avec l’OM, il ne restait pas beaucoup de temps pour que le transfert de Warren Bondo se fasse. Le milieu de terrain n’a donc pas hésité face à la proposition de l’AC Milan. « Je n’avais aucune arrière-pensée à ce moment-là, sauf qu’à 17/18h, mon oncle, qui est mon agent, m’appelle pour me dire que Milan me veut après le départ de Bennacer, et que le club va faire une offre à Monza. Il me demande ce que je veux faire, je lui réponds “j’y vais”. Il y a 3 ans, j’avais eu la possibilité de venir avec Maldini et Massara, mais ça ne s’était pas fait. Le contact n’a jamais vraiment été rompu avec la direction sportive, donc les négociations n’ont pas tardé. On s’est vite mis d’accord, et les clubs aussi, sachant que le président Galliani (aujourd’hui à Monza) était à Milan avant. »