Il quitte l’OM et balance une grosse punchline
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

A peine trois mois après sa nomination à la tête de l’OM, Marcelino a décidé de claquer la porte après la fameuse réunion explosive entre les supporters et les dirigeants. L’Espagnol n’a pas échappé aux critiques durant son passage, principalement pour son utilisation du 4-4-2 qui lui est cher. Interrogé sur le sujet par L’Équipe, le principal intéressé se défend sans retenue.

Marcelino sort du silence et se défend moins d’un mois après son départ de l’OM, décidé après la réunion houleuse entre des représentants de supporters et la direction phocéenne qui aurait été menacée. L’entraîneur phocéen n’a pas échappé aux critiques durant le court laps de temps durant lequel il était à la tête de l’OM, son utilisation du 4-4-2 étant notamment pointée du doigt.

« J'ai gagné deux titres ces dernières saisons, et pas dans des grands clubs. L'OM, pendant ce temps, a gagné zéro titre »

L’Espagnol est connu pour être un adapte de ce système de jeu et se défend dans un entretien accordé à L’Équipe : « Je ne dépends pas de la critique, je l'accepte mais elle ne me dérange pas. Chacun pense ce qu'il veut. J'ai été entraîneur pendant vingt ans et j'ai gagné deux titres ces dernières saisons (la Coupe d'Espagne en 2019 avec Valence et la Supercoupe d'Espagne en 2021 avec Bilbao) , et pas dans des grands clubs. L'OM, pendant ce temps, a gagné zéro titre. Je pense que j'avais l'expérience et les capacités pour diriger l'OM. »

« Ces événements déplorables démontrent que ce n'est pas un club aussi grand que ce qu'il voudrait être »

L’éphémère entraîneur de l’Olympique de Marseille n’a pas digéré les conditions de son départ provoqué par la colère d’une partie des supporters. « Nous avions mis tout notre enthousiasme pour développer un projet super attractif, dans un grand club. En tout cas, on pensait que c'était un grand club dans tous les sens du terme, mais ces événements déplorables démontrent que ce n'est pas un club aussi grand que ce qu'il voudrait être. Certains supporters radicaux qui veulent influer en permanence sur les événements l'empêchent d'être un grand club », estime-t-il. 

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