Le début de semaine aura été très chaud à l'OM. Après une réunion houleuse entre certains groupes de supporters et la direction marseillaise, Marcelino a décidé de quitter ses fonctions d'entraîneur. Pablo Longoria, longtemps annoncé sur le départ, a finalement décidé de rester au poste de président. Mais Jérôme Rothen regrette que le dirigeant espagnol n'ait pas été plus soutenu, notamment par Jean-Pierre Papin et Basile Boli.
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— le10sport (@le10sport) September 21, 2023
Rothen s'en prend à Boli et Papin
« Où on est, dans quel monde on vit? Quand tu prends la décision de rentrer dans l’organigramme du club, peu importe le poste, il y a bien quelqu’un qui vous a mis là. Papin, tout le monde l’avait oublié à Marseille ces dernières années. Le seul qui a réussi à le faire revenir, c’est Pablo Longoria. Il est conseiller du président. Il n’assiste pas à la réunion lundi, prévue depuis de longues semaines. S’il y a bien quelqu’un qui peut faire le tampon entre les groupes de supporters et Longoria, c’est lui avec sa connaissance du club. Il arrive à l’aéroport mercredi avec sa valise tout sourire, on a l’impression qu’il est satisfait d’avoir pris du poids dans l’organigramme », assure l'ancien joueur du PSG au micro de RMC avant de poursuivre.
«On attend quand même qu’ils prennent position»
« Je ne comprends pas, il aurait dû être le premier à dégainer pour défendre Longoria. C’est plus qu’un rôle, il accepte la politique de l’Espagnol. Qu’est-ce qui l’empêche de prendre position? C’est un peureux et il n’a rien à faire à Marseille et dans un club professionnel. Eric Di Meco n’est pas dans l’organigramme et il prend position pour Longoria. Basile Boli, le rôle d’ambassadeur ça veut plus ou moins rien dire et on ne l’entend pas, il ne veut pas se mouiller et se mettre à dos les représentants des supporters. Ce club n’avancera jamais avec des anciens comme ça et pourtant je suis le premier à militer pour remettre des anciens compétents à certains postes. Ils représentent l’âme et le cœur du club, on attend quand même qu’ils prennent position », ajoute Jérôme Rothen.