Ce transfert qui a tout chambouler pour Thierry Henry
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Alors que Thierry Henry a écrit une très grande partie de son histoire sous le maillot d’Arsenal, l’ancien international français a également porté le maillot du FC Barcelone. Arrivé en 2007 en Catalogne, Henry a évolué sous les ordres de Pep Guardiola au Barça. Et pendant 3 saisons, il a totalement découvert une autre façon de jouer avec l’entraîneur espagnol.

Formé à l’AS MonacoThierry Henry a fait le choix de partir très tôt s’exiler à l’étranger. Parti d’abord à la Juventus, il a ensuite posé ses valises à Arsenal. C’est avec les Gunners, entre 1999 et 2007 que l’ex-meilleur buteur de l’équipe de France se fait un nom en Premier League. Aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du championnat anglais, Henry file ensuite au FC Barcelone. Et c’est là que tout bascule pour lui. En Catalogne, il découvre un certain Pep Guardiola. Revenant sur son passage au Barça ce dimanche pour Téléfoot, Thierry Henry a avoué avoir découvert une façon de jouer totalement différente.

« Pep m’a ouvert les yeux »

« Tu te rappelles des coachs qui t’ont fait évoluer, vraiment évoluer. « Je voyais pas le football comme ça, je pensais que j’étais bien… ». Là je vais utiliser Pep (Guardiola). Je pensais que j’étais bien au niveau du foot, je ne suis pas bête. Quoi ? Quand je suis arrivé là-bas, je me suis dit : « De quoi il parle lui ? ». Je dis souvent qu’Arsène (Wenger) m’a ouvert l’esprit, le cerveau, en continuité avec ce que j’ai connu à Clairefontaine. Et Pep m’a ouvert les yeux », avoue Thierry Henry.

« J’ai pris goût à presser »

Le désormais sélectionneur de l’équipe de France Espoirs explique ensuite : « C’est lui qui m’a fait comprendre que le pressing c’est bien. Attaquant, tu connais. J’ai pris goût à presser. Moi. Ce n’était pas mon truc, je n’étais pas un foudre de guerre, mais je suis arrivé là-bas, j’étais content. L’arbitre il sifflait, je n’étais même pas fatigué ».

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