Joueur du RC Lens, Jimmy Cabot s’est retrouvé au coeur de la polémique ces dernières heures. La raison ? Un like sur les réseaux sociaux d’un post de Jordan Bardella, à la tête du parti Rassemblement National. Dans le climat politique actuel, cela n’est clairement pas passé inaperçu. Visé par de nombreuses critiques, Cabot s’est expliqué.
A l’approche des élections législatives en France, de nombreux sportifs se sont opposés à la montée des extrêmes. Ça a notamment été le cas de Kylian Mbappé. Joueur du RC Lens, Jimmy Cabot a lui déclenché une polémique en likant un post de Jordan Bardella, à la tête du Rassemblement National, parti d’extrême droite.
D’un cliché à un autre.. ❌?♂️ pic.twitter.com/AVHfwFFwWZ
— Jimmy Cabot (@Cabot_Jim) June 17, 2024
« Je ne suis pas le sportif tant recherché qui vote RN »
En pleine tempête suite à ce like, Jimmy Cabot a été obligé de prendre la parole. Sur ses réseaux sociaux, le joueur du RC Lens a tenu à faire savoir : « J’ai pour principe de ne pas devoir me justifier mais quand mes convictions sont déformées, quand mon honneur est bafoué, je suis obligé de m’indigner. Désolé de mettre fin au cliché fantasmé par certains médias, je ne suis pas le sportif tant recherché qui vote RN. Quand on a vécu toute sa vie dans un vestiaire, symbole de respect et mixité, comment l’imaginer ? En revanche, je viens de renforcer un cliché tenace, je suis bien un sportif pas très futé ! ».
« J’ai trouvé amusante sa réponse à Squeezie »
« Je suis formellement contre les idées du RN mais j’ai en effet liké un post de J. Bardella parce que j’ai trouvé amusante sa réponse à Squeezie. J’ai été spontané, pas réfléchi, mais j’avoue que ce poste comme des milliers d’autres m’a fait sourire. J’aurais sûrement dû me dire que liker un post qui comportait un volet politique pouvait être assimilé à un soutien mais ça ne m’a pas effleuré l’esprit. Je lis sur les réseaux M. Maréchal. Comme je lis E. Macron, JL. Mélenchon ou F. Hollande. Je vois des posts de Valeurs Actuelles, comme je suis ceux de Libé, L’Equipe ou du Figaro. Et pour tout dire, il m’a fallu cette marrée de messages pour comprendre le sens politique de ces titres. Bref je suis moi-même, ne me demandez pas d’assumer ce que je ne suis pas ! », a poursuivi Jimmy Cabot.