Une star quitte le PSG et balance sur le projet QSI
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

Figure de proue du PSG version QSI lors de la dernière décennie, Thiago Silva a longtemps été le capitaine d’une équipe parisienne dont l’objectif final était la victoire en Ligue des Champions. S’il aura réussi à remporter la C1 en quittant Paris pour Chelsea, le défenseur brésilien est revenu sur les défauts de l’ancien projet sportif du PSG.

« Ce n’est pas parce qu’on a énormément d’argent qu’on va tout réaliser »

« Les échecs en Ligue des champions sont le résultat d’un processus global. Rien ne se passe du jour au lendemain. Ce n’est pas parce qu’on a énormément d’argent qu’on va tout réaliser. Le football ne marche pas comme ça. Quand on n’a pas un plan clair de ce qu’on veut, les choses ne fonctionnent pas. Au début, les commentaires des médias étaient bons et il y avait un bon sentiment, partout en France, pour soutenir une équipe française », déclare l’ancien défenseur du PSG dans des propos relayés par le Parisien. « Mais deux ou trois ans plus tard, tout a changé. Les commentaires étaient différents. Il semblait qu’il y avait quelque chose qui empêchait les gens d’applaudir Paris. Je ne sais toujours pas pourquoi ».

« Cela n’aurait pas dû nous empêcher d’avancer »

Thiago Silva poursuit : « C’est quelque chose qui m’a fait mal parce que j’ai vu la situation changer et la pression augmenter pour gagner la Ligue des champions. Mais ce n’est pas comme ça qu’on gagne. Ce n’est pas un investissement. C’est une question de régularité année après année. Nous avons joué la Ligue des champions et nous n’avons pas gagné. Cela n’aurait pas dû nous empêcher d’avancer. Normalement, même un échec vous permet de progresser. On fait un pas en arrière puis deux en avant. Ce n’était pas comme ça au PSG : on faisait un pas en avant puis trois en arrière. C’était vraiment très difficile. La pression était trop forte. »

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