Alors que le Rwanda est décrié en raison de son implication dans la guerre à l'est de la République Démocratique du Congo, le PSG a renouvelé son partenariat avec « Visit Rwanda ». Si ce deal a été critiqué sur les réseaux sociaux, il n'a rien d'illogique selon le journaliste Romain Molina.

Malgré le rôle trouble du Rwanda dans la guerre qui sévit dans l’est de la République Démocratique du Congo, le PSG a renouvelé son partenariat avec « Visit Rwanda », sponsor du club parisien depuis 2019. Désormais, les deux parties sont liées jusqu’en 2028. « Nous sommes heureux de poursuivre ce partenariat avec Visit Rwanda. Ensemble, nous contribuons à faire découvrir la richesse culturelle et la beauté du Rwanda, tout en montrant que le football peut inspirer et rapprocher les communautés du monde entier » a confié Victoriano Melero, directeur général du PSG.
Certains dénoncent un accord « de la honte »
Mais cet accord est dénoncé sur les réseaux sociaux. Il y a quelques jours, une manifestation s’était tenue aux abords du Parc des Princes pour réclamer la fin de cet accord avec le Rwanda, qui rapporte au PSG près de 15M€ par an. « Des milliers de personnes sont actuellement coincées dans la ville de Goma avec un accès limité à la nourriture, à l'eau et à la sécurité. (...) D'innombrables vies ont été perdues ; les viols, les meurtres et les vols prédominent. Votre sponsor est directement responsable de cette misère » avait dénoncé la ministre des affaires étrangères congolaise. Certains députés, notamment de la France Insoumise, s’étaient aussi saisis de ce sujet et avaient partagé une pétition demandant l’arrêt du « Partenariat de la honte PSG x VISIT RWANDA ».
Voilà la raison de ce partenariat ?
Mais comme indiqué par Romain Molina, le Qatar est un allié du Rwanda, ce qui peut expliquer cette signature. Sur X, le journaliste indépendant a indiqué que Doha jouait le rôle de médiateur dans le conflit entre la RDC et le Rwanda. Par ailleurs, les Qataris investissement massivement dans le pays. Ils ont notamment participé à la construction du futur aéroport qui ouvrira ses portes l'année prochaine près de Kigali.