PSG : « On a le chant des vierges effarouchées pour dénoncer le PSG »
La rédaction

Depuis que le Paris Saint-Germain monte en puissance sur la scène européenne, plusieurs clubs montent au créneau pour dénoncer la politique du club de la capitale. Une hypocrisie ou un véritable problème ?

Le fair-play financier n’est pas le seul ennemi du Paris Saint-Germain. Le club de la capitale est dans le viseur de la plupart des ses rivaux sur la scène européenne, qui dénoncent une « concurrence déloyale » avec un club aux « moyens conséquents » et de « l’argent presque à l’infini ». Récemment d’ailleurs c’est Karl-Heinz Rummenige, dirigeant du Bayern Munich, qui avait déclaré que la concurrence avec le PSG« n’était pas juste », pointant du doigt une politique « deux-poids deux mesures », alors même que les champions de France avait été lourdement sanctionné par l’UEFA cet été.

« QUAND UN PETIT NOUVEAU ARRIVE, ÇA NE FAIT JAMAIS PLAISIR »

Selon Pascal Perri, spécialiste économique à RMC-BFMTV, cette fronde envers le PSG est le résultat d’un peur à peine dissimulée d’une vieille Europe du football qui se sent menacée par l’arrivée du club tricolore. « Il y a un cartel, c’est à dire qu’il y a quelques entreprises qui contrôlent le marché. Quand il y a un petit nouveau qui arrive, ça ne fait jamais plaisir » a-t-il expliqué au micro de RMC. « Ce petit nouveau c’est le Paris Saint-Germain. Dans une Europe du football qui était relativement rigide, les titres se partageaient entre les grands clubs allemands, anglais, espagnols… Voir arriver un nouveau club, avec des moyens financiers importants et des grandes ambitions sportives, ça ne fait pas plaisir à tout le monde et donc on a le chant des vierges effarouchées qui monte en ce moment en Europe pour dénoncer le PSG ».

« UNE POLITIQUE SCANDALEUSEMENT LAXISTE DES CLUBS ESPAGNOL »

Pourtant les clubs anglais, mais surtout espagnols, ont dépensé sans compter depuis des dizaines d’années. Le Real Madrid et le FC Barcelone se sont lourdement endettés au fils des années, sans jamais pourtant être vraiment inquiétés par des sanctions de la part d’organisation de règlement financier ou d’organisation du monde du football comme l’UEFA. D’ailleurs sur la saison 2012, les clubs de Liga ont terminé à plus de 3,5 milliards d’euro. « La politique économique des grands clubs espagnols et anglais, parfois allemands, a été scandaleusement laxiste pendant longtemps » conclut le spécialiste Pascal Perri.

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