PSG : Mbappé, Neymar… Nouvelles révélations sur le dernier scandale à Paris
Hugo Chirossel

Alors que le feuilleton Kylian Mbappé a été relancé ces derniers jours, le PSG a également dû faire face aux révélations de Mediapart. Le club parisien serait à l’origine de la création de faux comptes Twitter afin d’attaquer et de décrédibiliser des médias, voir des joueurs, comme Kylian Mbappé. Une affaire qui serait moins grave qu’il n’y parait d’après une étude réalisée par la start-up Kap Code.

Le PSG a vécu une semaine très agité. Mécontent de sa situation au Paris Saint-Germain et de son utilisation dans le système de Christophe Galtier, Kylian Mbappé souhaiterait s’en aller dès le mois de janvier. Dans le même temps, Mediapart révélait que le club de la capitale aurait été à l’origine de la création d’une véritable armée numérique composée de faux comptes Twitter. L’objectif étant d’attaquer et de décrédibiliser sur les réseaux sociaux des médias, ainsi que des personnalités du monde du football, comme Neymar ou Kylian Mbappé.

«On a plutôt affaire à quelque chose d’artisanal»

Cette affaire ressemble beaucoup à celle qui avait touché le FC Barcelone il y a quelques années et notamment le président de l’époque, Josep Bartomeu. Kap Code, spécialisé dans l’analyse des réseaux sociaux, a réalisé une étude préliminaire de ce dossier et estime que « c’est un cas très différent de tout ce qu’on a traité jusqu’à maintenant. Ça n’a par exemple rien à voir avec ce qui s’est passé avec l’opération de dénigrement qu’a pu mener le Barça ou la campagne d’influence de l’opinion qu’il y a eu autour du projet de la Super League. Ça c’était industriel. Pour le PSG, on a plutôt affaire à quelque chose d’artisanal », a expliqué Adel Mebarki, co-fondateur de Kap Code, rapporte RMC Sport.

«L'impact sur l’opinion publique en termes de viralité a été limité»

Adel Mebarki a poursuivi : « On parle plutôt de centaines de trolls dans le cas du PSG. Ce sont des proportions limitées contrairement à ce qu’on peut voir d’habitude. L'impact sur l’opinion publique en termes de viralité a été limité. Il faut savoir que quand on fait ce genre d’activité, on mobilise normalement des armées de bots. Pour le PSG, il y a plutôt eu quelques bots. On constate aussi qu’il y a eu un certain engagement à un moment, comme quand le compte Paname Squad s’est rapproché des 10.000 followers, mais la reprise du discours (tweets, retweets, likes) n’a pas été si importante. Concrètement, on est plutôt face à un bataillon numérique qu’une armée. »

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