PSG - Malaise : Navas, Donnarumma… Pochettino reçoit un incroyable message !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Alors que Mauricio Pochettino a décidé de prôner l'alternance entre Gianluigi Donnarumma et Keylor Navas, Fabien Barthez reconnaît qu'il n'aurait jamais accepté cette situation.

L'été dernier, le PSG n'a pas hésité à sauter sur l'occasion qui s'est présentée avec Gianluigi Donnarumma dont le contrat arrivait à échéance à l'AC Milan. Par conséquent, Mauricio Pochettino a été confronté à un sacré casse-tête puisqu'il disposait déjà d'un grand gardien avec Keylor Navas. Et le technicien argentin a décidé de prôner l'alternance entre ses deux portiers qui se partagent le temps de jeu. Un choix qui semble payant jusque-là, mais Fabien Barthez reconnaît que durant sa carrière, il n'aurait jamais accepté de partager son poste.

L'incompréhension de Barthez

« Je ne l’aurais jamais supporté. Parce que moi, je n’ai jamais supporté d’être numéro 2 et je n’ai jamais supporté de finir deuxième. Donc ça, c’est ce qu’on appelle avoir un état d’esprit compétiteur. Je ne sais pas ce qu’ils en pensent, mais c’est le message que tu envoies : “Je te fais confiance et toi je te fais pas confiance”. Et les automatismes, ce n’est pas en faisant des 6 contre 6 une fois par semaine, ou des 11 contre 11. Et les repères, comment tu fais pour les repères ? Les longs ballons, les longues trajectoires… Chacun fait comme il en a envie. Moi, c’est une chose que je ne ferai jamais parce que j’aime les gardiens. On est là pour le mettre avant tout en confiance. Donc, plus tu as de temps de jeu, plus tu prends de la confiance. C’est là où tu progresses. Comment fais-tu pour tirer 150 % du joueur ? Est-ce que comme ça, en alternant, les deux ne sont pas à 80 % chacun ? Il y a une différence entre 80 et 100 %. Après, qui est le plus fort des deux… Il y en a un qui arrête sa carrière dans un ou deux ans et l’autre qui est tout frais, qui a une énorme marge de progression encore. Mais est-ce que tu peux tirer 100 % de chaque joueur ? », s'interroge-t-il à Europe 1.

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