Entraîneur actuel du FC Nantes, Antoine Kombouaré a inscrit son nom dans l'histoire du PSG. En effet, en 1993, c'est lui qui inscrit le but qui qualifie le club de la capitale face au Real Madrid pour le dernier carré de la Coupe de l'UEFA. Un exploit qui a engendré une très grosse fête de la part des joueurs du PSG, rejoint également par Jacques Chirac, qui deviendra par la suite président de la République.
Il y a des matchs qui resteront à jamais dans l'histoire du PSG. C'est le cas de ce quart de finale retour de la Coupe de l'UEFA en 1993 face au Real Madrid. Battu à l'aller (3-1), le club de la capitale doit donc inverser la tendance. Et c'est ce qui a été fait. Paris mène d'abord 3-0, mais Ivan Zamorano marque pour les Merengue dans les arrêts de jeu. C'était sans compter sur Antoine Kombouaré qui qualifie le PSG d'une tête au bout du temps additionnel.
« Un scénario dantesque »
Cette rencontre, David Ginola s'en souvient très bien. Alors joueur du PSG à l'époque, il a confié pour L'Equipe : « Ma plus belle victoire ? La qualification face au Real, forcément. On avait perdu 3-1 à l'aller, on mène 3-0 au retour, puis (Ivan) Zamorano met les deux équipes à égalité dans les arrêts de jeu (3-1, 92e) et finalement Antoine (Koumbouaré) nous qualifie d'un coup de tête (4-1, 96e). Un scénario dantesque ».
« Jacques Chirac était venu nous féliciter »
Et David Ginola n'a également pas oublié la fête qui a suivi cette qualification du PSG face au Real Madrid. Les Parisiens ont bien célébré cela, accompagnés notamment de Jacques Chirac, alors maire de Paris et futur président de la République : « Ma meilleure fête ? Celle qui a suivi ce match, justement. Déjà, Jacques Chirac était venu nous féliciter dans les vestiaires, alors qu'il était maire de Paris. Puis Michel Denisot (alors président du PSG) nous a tous invités au Fouquet's et on a dignement fêté la qualification. À l'époque, les joueurs pouvaient encore se lâcher... (il rit) Des barrières de sécurité avaient été installées à l'extérieur du Fouquet's et on a pu communier avec les supporters, qui étaient comme des fous ».