PSG - Galtier : Il en remet une couche sur son calvaire
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Longtemps pressenti pour débarquer sur le banc de Naples alors qu’il se fait virer du PSG, Christophe Galtier a finalement été dépassé in-extremis par Rudi Garcia, qui a été officiellement nommé jeudi soir par le club italien. Et son ex-adjoint, Frédéric Bompard, apporte une précision de taille à ce sujet.

ChristopheGaltier vit décidément une période très compliquée ! Après s’être vu annoncé son limogeage du PSG de la bouche de LuisCampos en réunion, il y a une dizaine de jours, l’entraîneur français semblait bien parti pour rebondir. Galtier a été approché par plusieurs écuries (WestHam, Al Duhail au Qatar), mais c’est surtout la piste menant à Naples qui était brûlante ces derniers jours. Avant que jeudi soir, à la surprise générale, le club italien n’officialise l’arrivée de RudiGarcia, mettant ainsi un terme brutale cette piste pour ChristopheGaltier.

« C’était inéluctable »

Dans un entretien accordé à L’EQUIPE, l’ex-adjoint emblématique de RudiGarcia à l’OM et à l’AS Rome notamment, FrédéricBompard, indique qu’il avait déjà un lien déjà spécial avec le président de Naples : « Dans la vie, on a la place qu'on mérite. Rudi est l'un des meilleurs entraîneurs d'Europe. Des gens semblent surpris mais pas moi. Quand j'ai vu que Spalletti arrêtait, j'ai tout de suite pensé que le président de Naples (Aurelio De Laurentiis) allait le prendre. Il l'a toujours apprécié. Rudi à Naples, c'était inéluctable », lâche l’ancien collaborateur de RudiGarcia. C’était donc cuit d’avance pour Galtier

Garcia a déjà fait le coup

D’ailleurs, RudiGarcia était déjà parvenu à rafler la mise pour une gros poste alors qu’il n’était pas forcément favori au départ. C’était notamment le cas en 2013 lorsqu’il a été nommé à l’AS Rome. Bompard se souvient : « Il était en concurrence avec (Massimiliano) Allegri et on lui donnait peu de chances. Mais Rudi avait bossé. Il avait regardé plein de matches de l'AS Rome, il s'était documenté sur le club, sur la ville. Son entretien avec (Walter) Sabatini, le directeur du football de Rome, avait duré deux heures dans un hôtel de Milan. Au bout de deux heures, Sabatini a dit à Rudi : "Toutes les rues de Rome attendent que je prenne Allegri, mais c'est toi que je vais prendre." Sabatini regardait jouer le LOSC depuis cinq ans et Rudi avait préparé son entretien comme devant un cabinet de chasseurs de têtes », explique-t-il.

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