Alors que Javier Tebas s’est de nouveau attaqué au Paris Saint-Germain cette semaine après l’arrivée de Lionel Messi dans les rangs du club, le président de LaLiga en a rajouté une couche ce dimanche.
Entre le PSG et JavierTebas, ce n’est pas l’amour fou. Depuis l’arrivée des Qataris à la tête du club de la capitale, les détracteurs sont nombreux pour critiquer les investissements colossaux réalisés du côté du Parc des Princes, et le président de LaLiga s’est déjà fait remarquer à plusieurs reprises pour ses déclarations houleuses à l’égard du PSG. « Nous allons régler le problème du PSG. Ce que fait le PSG est aussi dangereux que la Super League. (…) Nous allons nous battre contre les clubs-états, qui sont autant nos ennemis que la Super League. Il y a des données qui montrent que ce (le projet parisien, ndlr) n'est pas viable », a notamment déclaré Tebas il y a quelques jours. Une sortie qui entraîné une sortie tout aussi virulente de la part du PSG, mais également de la LFP dans la foulée, mais cela n’a pas incité JavierTebas à plus de retenu sur le sujet.
« C’est du dopage »
Interrogé par Sport sur le « laxisme » de l’UEFA à l’égard du PSG et de ManchesterCity, JavierTebas n’a pas mâché ses mots : « Le problème du fair-play financier actuel est qu'il est toujours a posteriori. À ce sujet, il faut rappeler que le PSG et Manchester City ont été sanctionnés par l'UEFA suite à des plaintes de LaLiga, et que le TAS les a acquittés. Et il y a un problème ici. Le TAS n'est pas le Vatican de la justice sportive, loin de là. C'est un modèle qui doit être amélioré et appliqué plus tôt. Comme dans le cas du Barça, qui a dû respecter certaines règles a priori, et je peux garantir que le respect de ces règles l'a beaucoup aidé à avancer dans cette crise. Mais il est clair que ce qui s'est passé avec le PSG est intolérable, comme avec City et d'autres équipes. Je le répète, c'est intolérable, c'est du dopage. Au cours des trois dernières années, le PSG a reçu des injections de fonds pour un montant de 800 millions. Et ses revenus commerciaux sont supérieurs de 20 % à ceux des géants européens tels que le Barça, Madrid ou United. C'est impossible, c'est hors du marché. Si cela ne s'arrête pas, le football finira par être dominé par 20 cheikhs dans 20 clubs différents. »