Le PSG refuse une opération très «sensible»
Thomas Bourseau

Le PSG est en pleine période de réflexion quant à l’avenir de son futur stade. N’étant pas propriétaire du Parc des princes, le Paris Saint-Germain a pensé à racheter le Stade de France au vu de la réticence de la Mairie de Paris de céder l’emblématique stade du PSG à QSI. Néanmoins, le club s’est retiré de l’opération pour le Stade de France. Ce qui n’a pas étonné Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la Mairie de Paris.

A la fin de l’année 2022, Anne Hidalgo s’est officiellement opposée à toute vente totale du Parc des princes au PSG. L’emblématique enceinte du club de la capitale appartient à la Mairie de Paris. Le verdict de la maire de la ville engendra à l’époque la colère de Nasser Al-Khelaïfi. Le président du PSG et les propriétaires qataris du club prenaient alors en considération un éventuel rachat du Stade de France. Et alors que les parties intéressées par le Stade de France disposait d’une deadline fixée au mercredi 3 janvier à midi pour postuler auprès de Fin Infra comme souligné par Le Parisien, le PSG n’a finalement pas déposé sa candidature.

«Ce rachat du Stade de France, je ne dirais pas qu’il était sans intérêt, mais...»

Le Parisien révèle dans ses colonnes du jour ce jeudi qu’après mûre réflexion, les hauts décideurs du PSG se focalisaient finalement sur le fait d’acquérir le Parc des princes ou bien de s’atteler à la construction d’un stade flambant neuf. Approché par Le Parisien afin d’évoquer ce revirement de situation, Emmanuel Grégoire a vidé son sac. « Surpris du fait que le PSG ait renoncé au Stade de France ? Absolument pas. C’est un choix rationnel de la part du club. Ce rachat du Stade de France, je ne dirais pas qu’il était sans intérêt, mais il soulevait d’énormes questions de calendrier, de non-exclusivité… Par ailleurs, l’option du rachat pur n’est pas celle privilégiée par l’État et supposait un déclassement à l’Assemblée nationale. Bref, c’était un dossier politiquement sensible, techniquement pas du tout satisfaisant, et financièrement pas idéal ».

«Nous sommes donc disposés à reprendre langue, le plus rapidement possible, avec le PSG»

Emmanuel Grégoire, qui officie à la Mairie de Paris en tant que premier adjoint, a par la suite partagé sa joie au quotidien de la capitale concernant ce retournement de situation. « Ce revirement du PSG ? C’est une bonne nouvelle car cela veut dire que l’on va pouvoir travailler sérieusement sur l’hypothèse du maintien du PSG au Parc, car on comprend que c’est soit cette option, soit un hypothétique nouveau site. Or, nous continuons à penser que le Parc est la solution la plus sécurisante, financièrement, techniquement, sportivement. Nous sommes donc disposés à reprendre langue, le plus rapidement possible, avec le PSG pour trouver une issue favorable ». Reste à savoir désormais si le dialogue qui a été rompu entre le PSG et la Mairie de Paris pendant toute l’année 2023 reprendra ses droits en cette nouvelle année civile.

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