Hakimi accusé de viol : La discussion secrète avec Mbappé !
Thomas Bourseau
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Rédacteur
Féru de sport, Thomas a grandi entre le ballon rond du football et le orange du basket, ses deux coups de cœur depuis toujours. Diplômé d’un Master et d’une Licence à l’Institut Européen du Journalisme de Paris, il suit toujours de très près les aventures d’Arsenal et des Los Angeles Lakers.

Achraf Hakimi est au coeur d'une affaire de viol remontant à février 2023 et déjà dévoilée à l'époque par Le Parisien. Entendu par les enquêteurs en avril de la même année, Kylian Mbappé avait révélé la discussion qu'il avait eu avec son coéquipier d'antan au Paris Saint-Germain concernant des « caresses mutuelles » entre le joueur et la plaignante qui a déposé une main courante auprès des forces de l'ordre dans la foulée des faits. Hakimi a livré sa version qui est bien différente de celle de la jeune femme.

Le parquet de Nanterre a tranché. Après avoir récupéré auprès du parquet de Créteil le dossier contre Achraf Hakimi à l'hiver 2023, le joueur du PSG étant accusé d'un viol par pénétration digitale par la plaignante Amélie, nom modifié par L'Equipe pour protéger son identité, un procès à son encontre est réclamé. L'enquête menée par le procureur de Nanterre depuis la main courante de la plaignante le 26 février 2023 au commissariat de Nogent-sur-Marne, pas moins de 48 heures après des faits survenus dans la nuit du 24 au 25 février au domicile d'Hakimi, a débouché sur cette décision juridique pour un procès pour viol devant la cour criminelle départementale des Hauts-de-Seine.

Mbappé : «Il m'a dit qu'il y avait eu des caresses mutuelles sur des parties intimes»

Proche d'Achraf Hakimi et coéquipier de l'époque au PSG, Kylian Mbappé avait été entendu par les enquêteurs en avril 2023 concernant sa discussion avec son ami « très cher, très très proche » à ce sujet. « Il m'a dit qu'il y avait eu des caresses mutuelles sur des parties intimes, mais qu'à aucun moment, il n'avait ressenti un refus de la part de cette jeune femme (...) Il m'a dit que finalement ils n'avaient pas couché ensemble sans me dire pour quelle raison », comme L'Equipe le rapporte dans ses colonnes du jour.

Hakimi justifie ses propos tenus à Mbappé

Le quotidien sportif relaie également la réponse d'Achraf Hakimi à la juge à propos du discours de Kylian Mbappé sur les faits. « Ce que j'ai dit à Kylian, [c'est que] caresses intimes, ça ne veut pas dire que j'ai mis les doigts. Pour moi c'est toucher le dos, le cou, embrasser, lui toucher les cheveux, pour moi c'est ça ». Hakimi et son avocate Me Fanny Colin réfutent tout comportement sexuellement déplacé entre Amélie et lui-même, pointant du doigt les versions différentes énoncées par la plaignante et pour laquelle la juge d'instruction l'avait poussé à évoquer, sans avoir de réponse claire de la principale intéressée. « Vous avez fait trois déclarations. Au début, vous dites qu'il vous touche les seins, et que vous avez la "discussion" (sur le fait qu'il ne se passera rien). Ensuite que c'est au moment où il vous embrasse une deuxième fois. Et là, c'est quand il se frotte sur vous. Quelle est la bonne version ? ». Ce à quoi Amélie a répondu à l'époque : « La première audition, c'est la vérité, parce que c'est la plus proche des faits, donc j'avais les idées claires, je n'aurais pas menti. Je ne fais pas exprès, je suis désolée mais vraiment c'est pas si clair qu'au début. Je m'en rappelle plus de cette partie-là, c'est comme dans la cuisine. C'est flou. J'ai pas envie d'être incohérente, pas envie d'inventer. Je ne me rappelle plus trop ».

La réponse au juge de la plaignante aux messages envoyés à son amie pendant les faits

Interrogée entre autres par la juge d'instruction sur les messages suivants envoyés pendant sa présence chez Achraf Hakimi à sa copine Nadia, nom également modifié par L'Equipe, « il me viole » ou « j'arrive pas à partir », Amélie s'est défendue de la sorte. « C'est une façon de parler. Ça ne pouvait pas du tout être pendant les faits, il n'y a pas une seule fois où j'ai pris mon téléphone pendant que ça se passait (...) Je n'arrivais pas à lui dire que je voulais partir (...) Je voulais faire genre : c'était pas grave. Je voulais pas faire la fille traumatisée. Je savais pas comment partir. C'était plus ça. Mais il me retenait pas du tout ». Pourtant, Achraf Hakimi a assuré qu'elle était sur son téléphone pendant certains moments. Les versions diffèrent...

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