Grosse tension pour Luis Enrique au PSG, «il est énervé»
Guillaume de Saint Sauveur -
Journaliste
Diplômé d’Ecole de Journalisme à Paris. Spécialisé football, et plus particulièrement sur le mercato. Fan du PSG et du Stade Français.

Luis Enrique a été pris en grippe après la séquence en direct avec Margot Dumont, en marge de la défaite du PSG contre Arsenal. Malgré cette tension avec le coach espagnol, la journaliste de Canal + calme le jeu à son sujet et tente de désamorcer la polémique.

Quelques instants après la fin du match entre Arsenal et le PSG mardi soir (2-0), Luis Enrique était interrogé par Margot Dumont au micro de Canal +. Cette dernière a voulu l’interroger sur la tactique mise en place, mais elle a rapidement été rembarrée par le coach espagnol : « Ma tactique ? Je n'ai aucune intention d'expliquer ma tactique car vous ne la comprendriez pas », a tout simplement lâché Luis Enrique. Une séquence qui est rapidement devenue virale, et dans un entretien accordé à L’EQUIPE, Margot Dumont livre les coulisses de ce moment de tension avec l’entraîneur du PSG.

« Ce n’est pas un mauvais mec »

« Ses propos ? Franchement, je ne les prends pas du tout pour moi mais pour l'ensemble de la profession. Je sais très bien qu'après une défaite, parler n'est pas évident. J'ai joué au foot, et à mon humble niveau, je peux comprendre la difficulté. Je n'étais pas surprise non plus car il avait déjà eu de telles sorties avec d'autres journalistes. Mais ça m'a plus gênée par rapport aux supporters qui attendent aussi des réponses. Nous, nous sommes un lien entre les acteurs et le public. En ne me répondant pas, il ne leur répond pas. De l’irrespect ? Non, pour moi, il y a avant tout de la maladresse. Ce n'est pas un mauvais mec. J'ai déjà discuté avec lui avant ou après une interview, je l'apprécie », indique Margot Dumont, qui a donc plutôt tendance à assurer la défense de Luis Enrique.

« Je n’avais pas le choix »

« Pour moi, il y a avant tout de la maladresse. Ce n'est pas un mauvais mec. J'ai déjà discuté avec lui avant ou après une interview, je l'apprécie. Mardi soir, je le remercie en off avant l'interview d'être venu. Il me répond : « Je n'avais pas le choix, c'est obligatoire ». Donc je sais que ce ne sera pas simple, mais j'essaye toujours de détendre l'atmosphère et je lui dis que tout ira bien. J'arrive à lui décrocher un sourire. Mais dès la première question, je sens qu'il est énervé et que ce sera compliqué », poursuit la journaliste au sujet de technicien espagnol du PSG.

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