Alors que le transfert de Randal Kolo Muani a finalement pris la direction de Tottenham, les négociations houleuses entre le PSG et la Juventus continuent de faire parler. En Italie, les propos de Nasser Al-Khelaifi lors des discussions ont provoqué une vague de critiques, certains commentateurs n’hésitant pas à pointer du doigt son incohérence et son manque de respect.
Depuis plusieurs semaines, le PSG espérait trouver une porte de sortie à Randal Kolo Muani, dont l’avenir ne s’inscrivait plus dans la capitale. La Juventus avait semblé intéressée, mais les discussions se sont éternisées, irritant fortement les dirigeants parisiens. D’après les informations de Sports Zone, Nasser Al-Khelaifi aurait sèchement apostrophé ses homologues turinois. « Vous vous fichez de notre gueule depuis plusieurs semaines, c'est terminé, vous n'aurez pas gain de cause avec moi. Je retiendrai vos méthodes, faites-moi confiance pour ça » aurait lancé le président du PSG.
Al-Khelaïfi se fait dézinguer
Des informations qui ont fait réagir en Italie. Journaliste réputé, Alfredo Pedulla n'a pas mâché ses mots. « Le Paris Saint-Germain, alias Al-Khelaifi, aurait été déçu – le pauvre – que la Juventus n'ait pas tenu sa promesse d'acheter Kolo Muani après l'avoir laissé sur la touche pendant des semaines. Comble de l'absurdité, Al-Khelaifi parle de respect, comme un électricien qui travaille sans ampoule » a-t-il déclaré dans un article publié sur son blog.
« Monsieur « football populaire » devrait cesser de pleurer »
Pedulla a continué en critiquant le comportement du PSG dans le dossier Gianluigi Donnarumma. « Ce même respect qu'Al Khelaifi manquait à Donnarumma, malgré l'énorme – et décisive – contribution du gardien à la conquête de la célèbre et convoitée Ligue des champions (...) Al-Khelaifi exige donc le respect alors que son club n'a pas les bases de ce sentiment, jette des millions par les fenêtres, et pourtant parle de « football populaire » sans raison, avec une arrogance sans précédent (...) Monsieur « football populaire » devrait cesser de pleurer et se pencher de temps en temps sur un critère de logique et de sensibilité » a-t-il regretté.