Il y a un peu plus d'un, après l'élimination du PSG en Ligue des champions contre le Real Madrid, les Parisiens retrouvaient le Parc des Princes quelques jours plus tard. L'occasion pour les fans du club de la capitale d'afficher leur mécontentement notamment en sifflant Lionel Messi et Neymar. Et comme le Brésilien, l'Argentin n'a toujours pas digéré.
«Il ne manque qu’une chose», il jette un froid sur l’avenir de Messi au PSG https://t.co/8Ie4Ucf1Pc pic.twitter.com/bto12fQuma
— le10sport (@le10sport) January 31, 2023
«Il était surpris, déçu, résigné»
« Il était surpris, déçu, résigné. Les gens cherchaient des coupables et prenaient des raccourcis sans vraiment analyser les responsabilités des uns et des autres. Le problème au PSG, c’est que c’est la victoire en Champions League ou le désastre, tout est perçu par ce prisme-là et une élimination prématurée devient tout de suite une catastrophe. Or les deux meilleurs match du PSG la saison dernière, c’est face au Real Madrid à l’aller, et à Bernabeu durant une heure. Après, il se passe ce qu’il se passe, c’est le football. Plus que la réaction des supporters, je pense que le problème du PSG c’est de ne mettre l’accent que sur la victoire en Ligue des champions, c’est une obsession et je pense que c’est le seul club en Europe qui fonctionne ainsi. Dès lors, en cas d’échec, le rejet des supporters est violent. Messi a été déçu de voir à quel point le titre de champion de France, qui est important, d’autant plus que c’était le dixième de l’histoire du club, avait été déprécié par les supporters », lance le journaliste espagnol dans une interview accordée à 20 Minutes avant de poursuivre.
«La pilule n’est pas encore passée»
« La pilule n’est pas encore passée. Ce qu’ils ont vécu la saison dernière après Madrid, les sifflets de leur propre public, ça a été quelque chose de très dur à vivre. C’est donc normal d’avoir du mal à tomber amoureux d’un public qui n’a pas voulu comprendre que tu avais besoin de temps pour t’adapter à Paris, à ta nouvelle vie, à ce trio d’attaque jamais vu dans l’histoire du football. Mais je suis convaincu que ça peut changer », ajoute Guillem Balague.