Propulsé gardien numéro un du Paris Saint-Germain après la mise à l’écart de Gianluigi Donnarumma, Lucas Chevalier vit un tournant décisif dans sa carrière. Le jeune portier français, signé cet été par le club de la capitale, intrigue déjà au-delà de la Ligue 1. Certains l’imaginent même bientôt concurrencer Mike Maignan en équipe de France.
Le recrutement de Lucas Chevalier par le PSG a fait l’effet d’un signal fort : le club parisien a décidé de confier les clés de sa cage à un gardien jeune, formé à Lille, et qui n’avait encore jamais évolué à un tel niveau de pression médiatique et sportive. Le choix s’est opéré dans un contexte particulier : la mise à l’écart de Gianluigi Donnarumma, poussé vers la sortie par Luis Enrique. Cette promotion, de la Ligue 1 avec Lille au rôle de gardien numéro un du PSG, le place instantanément sous les projecteurs mondiaux. Chaque match de Ligue des champions, chaque grande affiche du championnat devient désormais une vitrine où Chevalier doit prouver qu’il n’est pas seulement un talent, mais un cadre capable de porter un club qui vise les sommets européens. Et en cas de réussite, certains l’imaginent prendre la place de Mike Maignan en équipe de France.
Un changement majeur en équipe de France ?
Selon Jérôme Alonzo, cette passation de pouvoir pourrait avoir lieu en 2026. « Mike Maignan sort de la pire saison de sa carrière en club. Entre petites, grosses erreurs et blessures à répétition. Puis derrière arrive le phénomène, qui change de dimension, de costume, qui va être vu en mondiovision toutes les semaines maintenant. Deschamps le sait. Donc si Chevalier répond aux attentes et que Maignan reste sur des standards moins élevés. Je pense qu’en février-mars, Deschamps aura mal à la tête » a déclaré l’ancien portier du PSG sur le plateau de La Chaîne L’Equipe.
Deschamps laisse planer le doute
S’il n’entend pas bousculer la hiérarchie actuelle, Didier Deschamps n’a pas éludé la possibilité d’un changement dans un futur proche. « Je n'enlève rien à Mike qui a été capable d'être très décisif avec nous au mois de mars puis contre l'Allemagne en juin. Je ne vais pas me plaindre d'avoir trois gardiens de très haut niveau et ça a souvent été le cas. Pour Lucas, ce sera là ou plus tard mais ça arrivera à un moment ou à un autre. Le numéro 1 je le maintiens tant qu'il est performant mais logiquement Lucas Chevalier aura à vivre sa première sélection tôt ou tard » a confié le sélectionneur de l’équipe de France mercredi dernier.