Critiqué pour ses récentes prestations, Javier Pastore a rejoint la sélection argentine ce mardi avec l'espoir de revenir à Paris frais comme un gardon. Et, surtout, d'oublier son passage à vide actuelle. Le milieu offensif du PSG est pourtant coutumier du fait...
Au PSG, la trêve internationale arrive à point nommé. Surtout pour Javier Pastore, complètement éteint ces derniers jours. Au bout du rouleau, le milieu offensif parisien, qui a rejoint ce mardi la sélection argentine pour deux matchs de qualification pour le Mondial 2014 (vendredi contre la Bolivie à Buenos Aires et le 15 en Colombie à Barranquilla), va enfin pouvoir se refaire une santé au pays. A Disneyland hier, au côté de sa compagne Chiara Picone, « El Flaco » semblait en tout cas avoir déjà retrouvé le sourire. Sur le terrain pourtant, Pastore n’est plus que l’ombre de lui-même. Dimanche soir à Bordeaux (1-1), il a même écopé de son premier carton jaune en Ligue 1 pour avoir vivement contesté une décision de Stéphane Lannoy.
Pastore a connu un trou noir identique à Palerme
Critiqué pour sa nonchalance apparente, l’Argentin a surtout montré de nombreux signes de lassitude, ne participant quasiment jamais au replacement défensif. L’ancien Palermitain est pourtant coutumier du fait à en croire son ancien entraîneur, Walter Zenga, qui l’a côtoyé lors de ses débuts en Sicile. « Parfois, il prenait le ballon devant la défense, tentait un petit pont, un dribble, et le perdait. Et je lui disais qu’au dixième ballon qu’il perdrait je le remplacerais. Il n’était pas le Pastore que l’on a vu après, raconte aujourd’hui son ancien coach dans L’Equipe. Il n’avait quasiment pas eu de vacances puis il avait vécu deux mois à l’hôtel avant de trouver une maison. C’était normal qu’il rencontre des problèmes. » On l'a bien compris : il était temps pour Pastore de quitter quelques jours la capitale...