Vente OM : Zidane, Arabie Saoudite... Il calme tout le monde pour ce projet colossal
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Jeudi, auprès du Média Carré, Abdullah Saad Abdulaziz Al Saud, prince saoudien, assurait que l'Arabie Saoudite ne fermait pas la porte au rachat de l'OM. Une sortie qui a évidemment grandement fait parler à Marseille. Cependant, d'après le spécialiste en géopolitique du sport Jean-Baptiste Guégan, pour le moment, l'OM est loin d'être la priorité de l'Arabie Saoudite.

«S’ils avaient eu à faire Marseille, ça serait fait»

« S’ils avaient eu à faire Marseille, ça serait fait. Ils n’auraient pas attendu trois ans. En plus tu passes en général par des intermédiaires et cela aurait fuité à un autre niveau. Là, ce prince Abdullah Saad Abdulaziz Al Saud, je ne connais pas sa fortune et je ne suis pas capable de l’estimer. Mais on peut aussi imaginer que ce serait une manière pour lui de se rapprocher des intérêts de Mohammed ben Salmane. Mais ce n’est pas non plus la tendance. Si ce prince Abdullah Saad Abdulaziz Al Saud veut dépenser 300M€, qu’il le fasse à domicile », analyse-t-il auprès de RMC Sport, avant de poursuivre.

«Je vois plutôt ça comme un coup médiatique de second rang»

« Je vois plutôt ça comme un coup médiatique de second rang avec quelqu’un qui l’a pris pour quelqu’un d’autre et qui a peut-être vendu du rêve sur son importance. J’ai du mal à croire que sur ces montants-là, on donne une interview improvisée à un média que peu de personnes regardent. Si cela faisait partie de la stratégie de l’Etat saoudien, cela n’aurait clairement pas cette forme-là. Tu ne t’amuses pas à tester le marché en parlant de Zidane via une personnalité avec un compte à 28 000 followers. Ce n’est pas cohérent quand tu vois le niveau de professionnalisation et des gens qu’ils emploient, c’est autre chose pour le moment », ajoute Jean-Baptiste Guégan.

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