Parti de l'OM l'été dernier, Igor Tudor avait vécu des premiers mois difficiles à Marseille. Sa méthode tranchait radicalement avec celle de son prédécesseur Jorge Sampaoli et avait perturbé le vestiaire phocéen lors de la première partie de saison comme l'a confirmé Valentin Rongier. Seules les victoires ont donné du crédit au technicien croate.
Le départ d'Igor Tudor à la fin de la saison dernière avait déçu certains membres du vestiaire. Pourtant, à l'été 2022, beaucoup souhaitaient son départ. Ses méthodes ne faisaient pas l'unanimité auprès des joueurs. Les cadres du vestiaire avaient alors organisé une réunion pour mettre les choses à plat et tenter de régler les différents. Lors d'un entretien accordé à Colinterview, ValentinRongier est revenu sur les premiers pas de Tudor à l'OM.
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— le10sport (@le10sport) January 11, 2024
« L'adaptation était beaucoup plus dure »
« Quand le coach est arrivé, les premières choses qu'il a dites c'est : « ici pour moi, il n'y a pas de palmarès, il n'y a pas de carrière, vous appliquez mes principes ou vous ne jouerez pas". L'adaptation était beaucoup plus dure. Tu passais d'un Sampaoli où tu ne faisais que du ballon, que du 1-1, à Tudor, qui te demande beaucoup, beaucoup, mais même énormément d'intensité aux entraînements, beaucoup de courses, beaucoup de 1 contre 1 parce que c'était notre jeu, et pas d'état d'âme, rien, tu vois, c'est tu fais ce que je te dis ou tu sors. Donc il fallait vraiment s'adapter vite » a lâché le milieu de terrain.
Les victoires ont sauvé Tudor
La suite de la saison a été plus calme. « Au début forcément c'était pesant, mais comme tu m'as posé la question qu'est-ce qui apaise ça : les victoires. On a commencé, on a fait tous les matchs de préparation, on n'a pas gagné un match, je crois, donc on commençait à se poser des questions, là c'était pesant. On faisait beaucoup d'entraînement et c'était très dur, et on se disait mais à quoi bon, on n'arrive pas à gagner, et quand tu commences le championnat, et désolé du terme, tu roules sur les équipes, là tu te dis : « ah ouais, ben en fait, on écoute et on joue » a confié Rongier.