Un gros projet à l’OM ? Marcelino lâche une bombe
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Moins d’un mois après son départ de l’OM, Marcelino règle ses comptes et emploie des mots forts pour revenir sur son passage express sur la Canebière. Aux yeux de l’Espagnol, le club phocéen n’est pas « aussi grand que ce qu'il voudrait être », où il est impossible de « créer un projet ».

Marcelino n’a pas encore digéré sa sortie prématurée de l’OM. Ébranlé par la réunion très tendue survenue entre des associations de supporters et la direction phocéenne, l’Espagnol a décidé de claquer la porte il y a un moins d’un mois, lui qui avait pourtant posé ses valises à Marseille durant l’été. « On pensait que c'était un grand club dans tous les sens du terme, mais ces événements déplorables démontrent que ce n'est pas un club aussi grand que ce qu'il voudrait être », estime l’éphémère entraîneur de l’OM dans L’Équipe.

« C'est un club où créer un projet est absolument impossible »

Alors que Pablo Longoria est finalement resté à l’OM pour poursuivre sa mission, et que certains supporters rêvent toujours d’un possible rachat de l’Arabie saoudite pour entrer dans une nouvelle dimension, Marcelino affiche de gros doutes sur les ambitions futures de l’écurie marseillaise : « Mon expérience très courte me fait penser que c'est un club où créer un projet est absolument impossible. Parce qu'un club aussi grand ne peut pas être manipulé par quelques-uns. Les clubs sérieux sont dirigés par le haut, et chaque problème, chaque situation est gérée et sanctionnée si besoin. Les supporters sont des supporters, ils transmettent de la passion et ils sont nécessaires. »

« L’OM, comme le montrent les résultats depuis un bout de temps, est un club qui, au lieu d'évoluer, régresse »

« Vivre les matches à domicile au Vélodrome, c'est magique, vraiment, c'est différent de tout ce que j'ai vécu. Donc les supporters encouragent, les dirigeants travaillent et, à la fin de la saison, on fait les comptes. Mais pas après deux mois. Cela semble vouloir dire que tout a été orchestré bien en amont. Les clubs doivent évoluer, pas régresser. Et l'OM, comme le montrent les résultats depuis un bout de temps, est un club qui, au lieu d'évoluer, régresse », conclut l'Espagnol.

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