Ancien milieu de terrain passé par l’OM et le PSG, Stéphane Dalmat est revenu sur les coulisses de son départ vers la capitale. Retraité depuis 2012, il évoque aujourd’hui les erreurs de la direction marseillaise, qu’il juge responsables de son choix de rejoindre le rival parisien à l’époque.
Le rêve a vite viré au cauchemar pour Stéphane Dalmat. En 1999, l’ancien milieu de terrain réalise l’un de ses objectifs d’enfant en signant à l’OM. « C’était mon rêve de gosse de jouer au Vélodrome. J’avais signé pour huit ans », confie-t-il dans un entretien accordé à Footballday.
Le départ de Laurent Blanc a coûté cher à l'OM
Mais son unique saison sous le maillot olympien a vite été rattrapée par le chaos ambiant. Dès l’intersaison, la tension monte autour du départ de Laurent Blanc, poussé vers la sortie par Rolland Courbis. « Quand je signe à Marseille, il y avait Laurent Blanc. Pendant cette intersaison là, Courbis ne voulait plus de Blanc. Et puis, il y a eu des conflits avec les supporters parce que Blanc était le capitaine, le patron. Ça commençait à être un peu chaud. Mauvaise ambiance aussi avec le président du club. Le début de saison est mitigé, mais on fait un bon parcours en Ligue des champions. On se qualifie pour la deuxième phase. Puis, après il y a le limogeage de Courbis et l’arrivée de Casoni. C’était le bordel, il aurait fallu garder Courbis. Individuellement, je m’en suis bien sorti par rapport à mon âge, au transfert qui était, à l’époque, le plus gros entre clubs français.Après, c’était dur psychologiquement par rapport aux supporters parce que c’était chaud » a déclaré Dalmat.
Dalmat a rejoint le rival parisien
En championnat, l'OM évite de peu la relégation en s’imposant face à Sedan lors de la dernière journée. Le club, sans Coupe d’Europe, doit vendre. « On m’a mis sur la liste des transferts avec Luccin et Pirès. Ils voulaient m’envoyer à Tottenham ou Newcastle, j’ai refusé. Puis le PSG arrive, un accord est trouvé. » Dalmat rejoindra finalement le club rival, dans un transfert qui, à l’époque, n’avait pas manqué de faire grincer des dents sur la Canebière.