Aujourd'hui consultant sur RMC, Pascal Olmeta a auparavant réalisé une belle carrière de joueur. Entre 1990 et 1993, le gardien porte notamment le maillot de l'OM, avec qui il aura disputé un total de 112 matchs. Et alors qu'on connait désormais le caractère bien trempé d'Olmeta, certains en ont fait les frais à l'époque à Marseille.
Passé par le SEC Bastia, Toulon, le RC Paris, l'OL, l'Espanyol Barcelone et le Gazélec Ajaccio, Pascal Olmeta a également évolué dans les buts de l'OM. Une expérience qui aura duré 3 saisons pour le portier. Quelque peu chahuté à Marseille, Olmeta n'a pas fait dans la demi mesure pour répondre à ceux qui l'embêtaient...
Le vestiaire de l’OM s’enflamme pour le retour d’une star https://t.co/57cV53fyXP pic.twitter.com/psykorJCls
— le10sport (@le10sport) December 7, 2023
« Je l'ai shooté à coups de santiags sur la tête »
Dans un entretien accordé à So Foot, Pascal Olmeta a raconté de folles anecdotes quand il a complètement disjoncté alors qu'il était joueur de l'OM. Ne se laissant pas faire, il ne s'est pas prié pour régler ses comptes. « A l'OM, il y a un mec derrière le but qui n'arrêtait pas. "Eh encu** d'Olmeta, fils de pu**". Je pensais qu'au bout de dix matchs, il arrêterait. Mais non ! Alors que je dis à deux potes boxeurs où il se place et de me le ramener sur le parking après le match. Eh bah je l'ai frappé, j'avais un porte-clés de voiture avec une dent de sanglier dans la paume de la main, j'ai toujours la cicatrice. Quand il est tombé, je l'ai shooté à coups de santiags sur la tête. Moi, je ne suis pas un fils de pu**. Ma mère, elle savait d'où elle venait », a d'abord raconté Olmeta.
« Et alors, crac ! Je lui ai pété les doigts »
Un journaliste s'est également retrouvé dans le collimateur de l'ancien gardien de l'OM. Pascal Olmeta a alors avoué : « Il faut pas se laisser faire ! A Marseille, il y a un journaliste de La Provence, un anti-Olmeta. Il écrivait toujours que j'étais mauvais, même si j'avais passé le match à chantier derrière le but avec le public ! Un jour, je le croise en rentrant au vestiaire : "Tu écris avec quelle main ?" "Celle-là, et alors ?". Et alors, crac ! Je lui ai pété les doigts. Eh oui ! ».