Coupable de s'être battu avec Jonathan Rowe le 15 août dernier après la défaite de l'OM à Rennes, Adrien Rabiot a donc été placé sur la liste des transferts par ses dirigeants. Une réaction purement excessive aux yeux d'Eric Di Meco, l'ancien défenseur emblématique de l'OM, qui révèle lui-même s'être battu à son époque avec Basile Boli.
Ça a chauffé dans le vestiaire de l'OM après la défaite à Rennes lors de la 1ère journée de championnat (1-0), puisqu'Adrien Rabiot et Jonathan Rowe en sont venus aux mains. Quelques jours plus tard, les deux joueurs étaient placés sur la liste des transferts puisque la direction de l'OM n'a pas toléré à un tel comportement, et Eric Di Meco condamne fermement cette position des dirigeants marseillais comme il l'a expliqué lundi soir dans l'émission Rothen s'enflamme sur RMC Sport.
« On nous a pris pour des jambons »
« La semaine dernière, on nous a pris pour des jambons et je vois que certains ont plongé la tête la première. On sait aujourd’hui que le coach souhaite que Rabiot réintègre le vestiaire. Si De Zerbi n’avait jamais rien vu d’aussi violent durant la bagarre, jamais il n’aurait rouvert la porte à Adrien Rabiot. Donc ça nous explique ce qui s’est vraiment passé, c’est-à-dire une baston de vestiaire. On en a tous connu », constate Di Meco, qui avoue lui-même s'être violemment battu avec Basile Boli lorsqu'il évoluait à l'OM, sans avoir à subir de telles conséquences.
« On s’est battus dans le bus en partant du Vélodrome »
« Heureusement que les dirigeants d’aujourd’hui n’étaient pas dirigeants à l’époque, sinon je n’aurais pas joué la finale de la Ligue des champions 1993, Basile non plus, parce qu’on s’est battus dans le bus en partant du stade Vélodrome pour aller à Munich. Il lisait le journal, je lui ai allumé avec un briquet, c’était la connerie qu’on faisait, et il y a eu bagarre dans le bus. Heureusement que les dirigeants de l’époque étaient peut-être moins enclins à l’institution et tout, parce que du coup, on était sur le terrain et Basile a marqué. Des bastons, on en a tous connu », poursuit l'ancien latéral gauche de l'OM.