Adrien Rabiot forme un tandem avec sa mère Véronique qui gère depuis toujours ses intérêts. Ayant traversé une passe financière délicate pendant la jeunesse de l'international français, obligeant Véronique Rabiot à assurer ses arrières, le clan Rabiot a toujours eu des accrochages avec les clubs pour des problèmes d'argent d'après Philippe Kontostavlos. Le même sort attend l'OM ?
En septembre 2024 après avoir passé l'été en tant qu'agent libre, Adrien Rabiot se lançait le troisième défi de sa carrière professionnelle. Formé au PSG et parti à la fin de son contrat à la Juventus, l'international français signait à l'Olympique de Marseille. Un mariage réussi après une saison malgré son passif parisien.
«Elle a commis des erreurs»
Néanmoins, sa mère Véronique Rabiot qui gère ses intérêts depuis ses premiers pas après l'échec à l'INF Clairefontaine, l'aurait privé d'un meilleur parcours selon Philippe Kontostavlos, l'homme derrière le départ du joueur au centre de formation de Manchester City en 2008. « Elle détestait le foot. Mais elle posait beaucoup de questions. Elle sait se servir des gens quand cela l'arrange, et elle a appris. Elle a commis des erreurs, Adrien aurait pu avoir une meilleure carrière, mais c'est vrai qu'elle a su manœuvrer dans un milieu qu'elle ne connaissait pas du tout. Sans entrer dans les détails, ils étaient dans une situation financière et personnelle très, très compliquée. Adrien n'avait même pas été retenu par l'INF Clairefontaine, et il y a eu ce coup de pouce du destin, j'ai réussi à convaincre City de le prendre ».
«Le problème, avec elle, c'est toujours l'argent. À City, à Paris, à la Juve, partout, ça a été la même histoire»
D'ailleurs, les histoires entre le clan Rabiot et les clubs par lesquels il est passé se sont toujours terminées en eau de boudin... à cause d'une seule et unique raison : l'argent. « Avec les dirigeants de Manchester City, c'était compliqué. Ils me disaient : "Philippe, on n'en peut plus, ce n'est jamais assez avec elle". C'est Véro, quoi. C'est toujours l'escalade. Il fallait toujours aller réclamer une rallonge au club et moi, je faisais la balle de ping-pong. Elle a dit qu'ils n'avaient pas respecté leurs engagements mais ce n'est pas vrai. La vérité, c'est qu'elle ne se plaisait pas à Manchester, et c'est pour cela qu'ils sont partis au bout de six mois. En fait, le problème, avec elle, c'est toujours l'argent. À City, à Paris, à la Juve, partout, ça a été la même histoire ». a conclu Kontostavlos à L'Equipe. L'OM sait à quoi s'en tenir...