OM - OL : Riolo dénonce les «abrutis» et réclame du lourd après les incidents
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

Au lendemain des incidents intervenus en marge du choc entre l'OM et l'OL, Daniel Riolo a commenté cette situation, dénonçant le comportement de certains «abrutis» aux abords du Stade Vélodrome. L'éditorialiste de RMC réclame ainsi des sanctions exemplaires qui sont trop rarement appliqués lorsqu'il y a ce type d'incidents.

Dimanche soir, les abords du Stade Vélodrome se sont transformés en émeutes. Les bus des joueurs de l'OL, mais également des supporters lyonnais ont été caillassés, provoquant le report du match opposant l'OM aux Gones. Il faut dire que les images de Fabio Grosso, le visage en sang, ont pu choquer, et le contexte n'était pas favorable à la tenue du match. Une situation que dénonce fermement Daniel Riolo qui regrette que ce soit « un reflet de ce qu’il se passe dans la société ».

«On a franchi un cap»

« On ne peut pas énumérer les incidents car cela prendrait trop de temps. Cette guirlande a explosé hier (dimanche) car on a franchi un cap. Un entraîneur a été touché, il a terminé le visage en sang. Ça pourrait être un guet-apens. L’hôtel des joueurs était à dix minutes du stade. Le bus a mis 35 minutes pour faire le trajet et a été pris d’assaut. On a eu le sentiment que c’était un peu préparé. C’est une canette qui a atterri dans le visage de Fabio Grosso. Le bus s’arrête à côté d’un bar. D’un coup, on se met à canarder le bus », assure l'éditorialiste dans la matinale sur RMC.

«Il faudra que les sanctions soient lourdes»

« Quand c’est à l’intérieur du stade, il y a les vidéos qui permettent d’identifier les auteurs des troubles. On exclut ces gens à vie et on ne veut plus les voir dans les stades. Là, c’était à l’extérieur. On n’empêchera pas des abrutis d’être à la terrasse d’un café. Il faudra que les sanctions soient lourdes. Le problème de notre pays, c’est que les sanctions intérieures et extérieures ne sont jamais assez lourdes dans n’importe quel domaine. Une fois qu’ils seront identifiés, ce sera l’administration qui prononcera une interdiction de stade, pas le club. Ça ne les empêchera pas de revenir au café du coin balancer un pavé dans le bus. Il faut voir le trajet du bus, il y a probablement eu des erreurs. Le classement à risques, c’est un autre débat. Il faut probablement interdire les déplacements des supporters », ajoute Daniel Riolo.

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