Alors que l’OM recevait l’OL dimanche soir à l’Orange Vélodrome, la rencontre a finalement été reportée, après les incidents survenus en marge de la rencontre. Le bus des joueurs lyonnais, tout comme ceux de leurs supporters, ont été caillassés aux abords du stade. L’un des chauffeurs de bus a raconté comment il avait vécu ces événements et a affirmé que les auteurs portaient des écharpes des South Winners.
La 10e journée de Ligue 1 devait se conclure dimanche soir à l’Orange Vélodrome avec un Olympico entre l’OM et l’OL. Une rencontre finalement reportée, après l’agression du bus amenant les joueurs lyonnais. Fabio Grosso a été touché au visage et a dû être soigné en urgence. Un peu plus tard, les bus transportant les supporters de l’OL ont eux aussi été la cible de jets de projectiles.
Incidents à l'OM : Un joueur de l'OL lâche une terrible accusation https://t.co/IQlc1MThVK pic.twitter.com/2jhMSovAd1
— le10sport (@le10sport) October 29, 2023
«Ça a été le début de caillassage du premier des quatre bus»
« Dans chaque bus, il y a un responsable de supporters qui gère. Au péage de Lançon, on a été escorté par une armada de CRS et de gendarmes », a raconté Fayçal au Progrès, un chauffeur de bus de supporters de l’OL. « C’est par radio qu’on a appris que le bus des joueurs avait été caillassé. Les services de police nous ont sommés d’arrêter le bus. On a attendu un peu moins d’une heure, et quand on a enfin repris le chemin du stade, ça a été le début de caillassage du premier des quatre bus partis de la région Rhône-Alpes. »
«L’action a été menée par des gens cagoulés et portant des écharpes de l’OM et des South Winners»
Selon ce chauffeur de bus, « l’action a été menée par des gens cagoulés et portant des écharpes de l’OM et des South Winners (...) Ma vitre, côté conducteur a volé en éclat. On a pu se diriger dans les parkings souterrains réservés aux supporters. Là, on ne craignait plus rien. Les supporters sont montés en tribune. Des membres de la Ligue professionnelle de football sont venus prendre des photos, et à 22 heures, j’attendais toujours de savoir quand j’allais bien pouvoir ramener 'mes' supporters à bon port. »