Ce samedi, l'OM va accueillir Le Havre au Vélodrome. Dans son stade, le club phocéen est redevenu maitre, ce qui n'était pas le cas il y a quelques mois encore. En effet, à domicile, l'OM avait rencontré de grosses difficultés. Il faut dire qu'au sein du vestiaire de Roberto De Zerbi, plus d'un se mettait à trembler à l'idée de jouer face aux supporters olympiens.
Ils sont aujourd'hui nombreux à le dire, l'OM dispose d'un des meilleurs publics en Europe. Dans l'idéal, jouer au Vélodrome devrait donc être une force pour le club phocéen. Mais voilà qu'il y a peu, pour les joueurs de Roberto De Zerbi, c'était plus un désavantage qu'autre chose. En effet, à domicile, l'OM se liquéfiait complètement.
« Beaucoup de joueurs, même des cadres, qui redoutaient le Vélodrome »
Que se passait-il donc dans la tête des joueurs de l'OM au Vélodrome ? Pour La Provence, une source au sein du club phocéen a raconté, qu'à domicile, le vestiaire était rongé par la peur : « On a découvert qu'il y avait beaucoup de joueurs, même des cadres, qui redoutaient le Vélodrome. Ils craignaient de rater un but, de louper une passer ou un tacle. La peur d'être sifflé. Cette ferveur devait être un élan, elle s'était transformée en frein ».
« Les joueurs ont compris que le public n'était pas seulement exigeant mais aussi reconnaissant »
Finalement, Roberto De Zerbi a réussi à changer les mentalités de ses joueurs. Désormais, au Vélodrome, l'OM a retrouvé des couleurs. « Les joueurs ont compris que le public n'était pas seulement exigeant mais aussi reconnaissant quand on le respecte. Il salue l'effort d'un attaquant qui sprinte 35 mètres pour récupérer un ballon, le dépassement de fonction d'un défenseur. Au Vel, on n'est pas là pour applaudir seulement les buts et les petits. Grâce à cet état d'esprit, on se retrouve vraiment à jouer à 12 contre 11 », explique-t-on au sein du club phocéen.