Les polémiques liées à l'arbitrage se font plus nombreuses en Ligue 1 depuis quelque temps. Il est rare de terminer un week-end sans une affaire agitant la toile. Face à l'OM, Le Havre a subi une grosse défaite (6-2) et a été handicapé par un carton rouge de Gautier Lloris à la 34ème minute. Une décision qui ne passe auprès du président normand Jean-Michel Roussier.
Au Stade Vélodrome, l'OM ne s'est pas laissé surprendre par Le Havre. Le club a forcément été aidé par l'expulsion de Gautier Lloris. Une décision arbitrale qui fait couler beaucoup d'encre car elle serait injustifiée d'après le président du club. Il n'a pas hésité à critiquer le choix de l'arbitre.
L'OM favorisé par l'arbitrage ? Le Havre en colère
Vainqueur, l'OM a fini par prendre la tête de la Ligue 1 avec un petit point d'avance sur le PSG. Le club évolue à un haut niveau depuis quelques semaines mais d'après Jean-Michel Roussier, les choses auraient pu changer s'il n'y avait pas eu ce carton rouge. « C’est tellement facile de prendre ce genre de décision parce que c’est nous. Dans l’autre sens, je ne suis pas sûr qu’il y aurait eu penalty et je suis certain qu’il n’y aurait pas eu carton rouge. La double peine ? Ça n’a pas été supprimé des textes. Après, c’est une question d’appréciation. Pour ce cas, est-ce que Gautier a eu la volonté de smasher le ballon ? Non. Estimer qu’il a voulu annihiler une action, c’est un non-sens. Penalty plus rouge pour une faute qui a lieu en dehors de la surface, ça dépasse l’entendement. On a les images et il n’y a pas de débat. Il n’a même pas les talons sur la ligne » regrette-t-il pour Paris-Normandie.
Nouveau scandale en Ligue 1, Le Havre pousse un coup de gueule
Depuis l'année dernière, les scandales d'arbitrage font souvent couler beaucoup d'encre sur les réseaux sociaux. Mais tous les clubs ne sont pas forcément logés à la même enseigne. « Pourquoi donne-t-on autant d’argent pour la VAR ? Et à quoi elle sert ? On va donc en remettre une couche à la direction de l’arbitrage. Mais on va encore parler dans le vide. Parce qu’avec nous, il n’y a jamais de doute » s'interroge le président du HAC.