Arrivé en janvier 2020 en Europe, à Anderlecht, Amir Murillo a pris la direction de l’OM trois ans plus tard, qu'il rejoint à l’été 2023. Le Panaméen est revenu sur les longs déplacements qu’il doit effectuer pour jouer avec sa sélection pendant les trêves internationales. Cela lui prend en général 15 heures au total pour rejoindre son équipe nationale et lui demande plusieurs jours d’adaptation en raison du décalage horaire.
Devenu indispensable à l’OM, avec qui il est sur le point de prolonger son contrat, cette saison sous les ordres de Roberto De Zerbi, Amir Murillo l’est aussi pour le Panama. Le latéral droit âgé de 29 ans est un élément important de la sélection panaméenne, lui qui compte 81 capes. Mais depuis qu’il évolue en Europe, cela lui demande beaucoup de temps pour rejoindre son équipe nationale, ce qui n’est pas toujours évident à gérer.
Les galères de Murillo pour aller jouer avec le Panama
« Honnêtement, c’est un peu compliqué à cause de la distance. En général, cela prend environ 15 heures au total. Il y a d’abord le vol de Marseille à Paris, puis de Paris à Panama, ou parfois vers une autre destination selon le match. Ensuite, il y a les correspondances, les escales et souvent une ou deux heures de route pour rejoindre l’hôtel. Avec le décalage horaire, l’adaptation peut être difficile et cela prend parfois plusieurs jours », a confié Amir Murillo, dans un entretien accordé au Phocéen.
« Il me faut souvent deux ou trois jours pour me réadapter au rythme européen »
Et une fois qu’il revient à l’OM, le Panaméen a encore besoin de quelques jours d’adaptation pour retrouver le rythme : « C’est encore plus difficile et compliqué à cause du décalage horaire et du jet lag. Il me faut souvent deux ou trois jours pour me réadapter au rythme européen. Mais quand on fait ce qu’on aime, on le fait avec plaisir », a ajouté Amir Murillo.